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Bienvenue sur le site web de l'institut des sciences du vivant Frédéric-Joliot ! L'institut est composé de quatre départements : l'I2BC, le DMTS, NeuroSpin et le SHFJ. Les équipes de l'institut étudient les mécanismes du vivant pour produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA (santé et médecine du futur, transition énergétique, transition numérique).
L'institut Frédéric Joliot est composé de quatre entités de recherche
Pour mener à bien leurs travaux, les équipes de l'institut des sciences du vivant Frédéric Joliot ont développé des plateformes technologiques de premier plan dans de nombreux domaines : imagerie biomédicale, biologie structurale, métabolomique, criblage haut-débit, laboratoire de sécurité biologique de niveau 3...
Les actualités de l'Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot
Les équipes de physiciens de NeuroSpin, en collaboration avec les instituts Fresnel et Langevin ainsi que Multiwave Innovation et Siemens, ont récemment publié dans la prestigieuse Physics Review X leurs travaux sur les métamatériaux pour améliorer la qualité de l’imagerie par résonance magnétique ultra-haut champ. Le dispositif, décrit pour la première fois, permet d’envisager la production de nouvelles antennes IRM rendant la démocratisation possible des appareils ultra-haut champ pour des diagnostics médicaux plus rapides et plus précis.
Une étude menée par une équipe de l’IRCM en collaboration avec des chercheurs de l’Institut Frédéric Joliot et de Gustave Roussy précise la fonction d’une protéine – Rad52 –, considérée depuis peu comme une cible thérapeutique sérieuse dans le traitement de certains cancers du sein.
Une équipe du SB2SM (I2BC@Saclay), en collaboration avec le CNRS, l’Inserm, l’institut Gustave Roussy et les universités Paris-Sud et Aix-Marseille, a résolu par cristallographie la structure de deux complexes protéiques, impliqués dans la réparation des cassures d’ADN radio-induites. Des mutations ciblant les interactions identifiées dans cette étude induisent une augmentation de la radiosensibilité des cellules, un résultat prometteur à long-terme pour la radiothérapie des cancers radiorésistants.
Une équipe du SHFJ (LDM-TEP, GIP Cyceron, Caen) a mené une étude préclinique qui démontre le potentiel de la [18F]Fludarabine, un médicament radiopharmaceutique mis au point et produit par l'équipe pour détecter les lymphomes, pour réaliser, par imagerie TEP, un diagnostic précis du lymphome cérébral. De plus, cette approche permet de distinguer ce dernier du glioblastome, la tumeur cérébrale la plus fréquente. Une étude clinique est prévue d’ici la fin de l’année.
Une collaboration internationale, pilotée par l’ICM et impliquant des chercheurs de NeuroSpin, propose un nouvel outil d’électroencéphalographie (EEG) appelé « DoC-Forest » (DoC pour Disorder of Consciousness et Forest du nom de l’algorithme utilisé), pour le diagnostic des troubles de la conscience. Contrairement aux autres outils développés jusqu’ici et réservés à quelques centres experts, « DoC-Forest » sera accessible aux patients du monde entier.
Des équipes de l’institut Curie, de l’institut Gustave Roussy, ainsi que des équipes de biophysique de l’institut de chimie des substances naturelles et du SB2SM (I2BC@Saclay) se sont réunies pour identifier de manière systématique les défauts structuraux et fonctionnels des protéines BRCA1 codées par des variants du gène BRCA1, un gène prédisposant au cancer du sein et de l'ovaire. Leurs résultats permettent de proposer une classification de ces variants (neutres versus causaux).
Des chercheurs du SHFJ (IMIV), en collaboration avec l'université de Vienne, ont étudié le transport cérébral d'un médicament, le métoclopramide. Grâce au radiomarquage du métoclopramide au carbone-11 et à l'imagerie TEP, ils ont montré qu'un transporteur de la barrière hémato-encéphalique, la P-glycoprotéine, bloquait non seulement l'entrée du médicament dans le cerveau mais en favorisait l'élimination vers le sang. Ce résultat met en évidence pour la première fois in vivo et de manière non invasive, un système de détoxification capable d'éliminer certains composés du cerveau.
Une équipe du SB2SM (I2BC@Saclay) a résolu par cristallographie la structure d'un complexe protéique ternaire, à l'interface entre l'enveloppe nucléaire (émerine et lamine A/C) et le génome (BAF). En collaboration avec des équipes des universités Paris-Sud et Paris-Diderot, l'analyse de cette structure ainsi que des expériences d'interaction in vitro et de proximité in cellulo, suggèrent qu'un défaut d'interaction entre la lamine A/C (nucléosquelette) et une protéine associée à la chromatine (BAF) pourrait constituer l'un des mécanismes responsables des syndromes de vieillissement prématuré.
Dans des travaux publiés dans ChemPhotoChem, des chercheurs de l'I2BC@Saclay, du SCBM et de l'ICMMO ont développé une méthode douce pour la photo réduction du CO2 en CO par des catalyseurs moléculaires, suivie d'une réaction de carbonylation qui réutilise immédiatement le CO produit. Ce dispositif pourra être utilisé pour l'introduction d'atomes de carbone radioactif dans des molécules d'intérêt thérapeutique.
En étudiant par IRM fonctionnelle (IRMf) et par électroencéphalographie (EEG) la dynamique cérébrale de singes sous anesthésie générale, des chercheurs de NeuroSpin, en collaboration avec plusieurs équipes hospitalo-universitaires, ont identifié une signature cérébrale universelle de la perte de conscience induite par l'anesthésie générale. Cette signature correspond à une « rigidification » du cheminement de l'information au sein du cerveau.
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Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : énergies bas carbone, défense et sécurité, technologies pour l’information et technologies pour la santé.