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L'Institut de recherche interdisciplinaire de Grenoble (Irig) est un institut thématique de la Direction de la Recherche Fondamentale du CEA.
Notre Institut est composé de 5 départements
Les 10 Unités Mixtes de Recherches de l'Irig
Publications, Thèses soutenues, Prix et distinctions
Des physiciens du CEA-Irig et leurs partenaires ont étudié les mécanismes à l’origine de l’émission térahertz dans un système modèle composé d’un empilement de couches CoFeB-PtSe2. Leur conclusion ? Les matériaux bidimensionnels tels que PtSe2 offrent un potentiel intéressant pour des « sources spintroniques » modulables et performantes.
Des chercheurs du CEA-Irig, du CEA-Leti et leurs partenaires de l’Institut Néel (CNRS) et de l’Université de Lyon ont étudié une alternative aux LED UV pour la désinfection : les lampes à cathodoluminescence utilisant des boîtes quantiques AlGaN. Celles-ci bénéficient potentiellement d’un rendement supérieur à une longueur d’onde plus sûre pour l’homme (230 nm).
En combinant des techniques d’imagerie neutronique et X et, des chercheurs du CEA-Irig et leurs partenaires ont identifié l’origine de défauts apparaissant dans des batteries Li-ion de grande densité d’énergie. Conclusion : il faut soigner la fabrication des électrodes !
Face à l’antibiorésistance, des chercheurs du CEA-Irig étudient de nouvelles molécules naturelles comme les Ruminococcines C. Présentes dans le microbiote intestinal, elles présentent une grande stabilité, une efficacité à très faible dose ainsi qu’une faible toxicité.
Décerné par le consortium européen d’infrastructures de recherche Instruct, le prix Ivano Bertini 2024 récompense Martin Blackedge, directeur de recherche au CEA-Irig, pour ses travaux pionniers en biologie structurale intégrative.
Des biologistes du CEA-Irig et leurs partenaires ont identifié et étudié une nouvelle famille de facteurs de transcription végétaux, les protéines ALOG, ouvrant ainsi une piste de recherche inédite aux agronomes.
Des chercheurs de l’Irig adaptent des théories issues des statistiques en grande dimensionnalité pour affiner la sélection de biomarqueurs candidats en protéomique et plus largement en biologie des omiques.
L'association Française de cristallographie a décerné à Clément Atlan le prix de thèse 2024 du groupe thématique de physique. Elle récompense ainsi son travail sur des catalyseurs incontournables dans le stockage de l’hydrogène et sa conversion en électricité.
Des chercheurs de l’Irig et de la Faculté de Pharmacie de Lyon ont identifié un inhibiteur de protéine-kinase susceptible d’induire la mort programmée de cellules cancéreuses. Celui-ci pourrait faire régresser le développement tumoral chez les patients atteints de cancer.
Des chercheurs du CEA-Irig et leurs partenaires montrent qu’il est possible de déplacer des skyrmions ou nanobulles magnétiques jusqu’à 900 m/s à l’aide d’un courant électrique. Un résultat prometteur pour une informatique plus performante et sobre en énergie !
Manuel Théry, chercheur à l’Irig, est l’un des 22 lauréats du dispositif « Chaires d’excellence en biologie et santé » qui s’inscrit dans le Plan Innovation Santé 2030 du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Son projet vise à construire la première cellule artificielle capable de « polarisation » sous l’effet d’un stimulus – une propriété fondamentale des cellules animales.
Une collaboration menée par l’Irig et impliquant l’Iramis étudie les courants de spin dans des oxydes magnétiques isolants (YIG) et met en évidence un comportement non linéaire qui pourrait être utilisé à terme pour réaliser des diodes de spin, plus économes en énergie que les diodes classiques.
Spécialiste du développement floral au CEA-Irig, François Parcy publie un nouveau livre consacré à la domestication des plantes depuis les origines jusqu’aux possibilités futures.
Des équipes du CEA-Irig ont développé des outils numériques décrivant le refroidissement des bobines supraconductrices à l’intérieur d’un réacteur de fusion et ont pu sécuriser, grâce à eux, les premières campagnes expérimentales du tokamak japonais JT-60SA en 2023.
Des chercheurs du CEA-Irig et leurs partenaires ont développé une nouvelle métalloenzyme artificielle qui catalyse préférentiellement l’oxydation d’un énantiomère de thioéther (R-S-R’). Une sélectivité énantiomérique qui intéresse la biocatalyse et la synthèse de principes actifs.
Une collaboration franco-italienne impliquant le CEA-Irig a précisément caractérisé des tétraèdres d’ADN de dimension nanométrique et dévoile les mécanismes régissant l’auto-assemblage de ces nano-pyramides grâce notamment à la résonance paramagnétique électronique.
Une équipe associant l’Irig, l’UGA et le CNRS a contribué au développement d’une technique d’analyse chimique, la spectroscopie RMN couplée à la polarisation dynamique nucléaire, permettant d’observer le greffage de médicament sur des nanofibres de cellulose avec une sensibilité bien supérieure à celle des techniques conventionnelles. De quoi détecter une aiguille dans une botte de foin !
En s’appuyant sur une étude transcriptomique, une équipe de l'Irig précise la pathogenèse d’une maladie génétique rare à partir de la mutation d’un des principaux gènes impliqués.
Prometteurs pour la médecine personnalisée, les organoïdes présentent encore des verrous technologiques à lever. Parmi eux, la vascularisation nécessaire à leur développement physiologique que des chercheurs du CEA parviennent à réaliser in vitro grâce à leur plateforme microfluidique très innovante.
Des chercheurs de l’Irig ont développé une plateforme expérimentale (Helios) permettant de dimensionner plus finement les organes de sécurité destinés aux systèmes de cryo-distribution des grands instruments de recherche refroidis à moins de 4 K.
Sara Bolognesi, physicienne au CEA-Irfu, et Amaelle Landais, climatologue au LSCE (CEA/CNRS/IVSQ), se voient décerner une Médaille d’argent CNRS 2024. Quant à Rebekka Wild et Johan Decelle, biologistes au CEA-Irig, ils reçoivent une Médaille de bronze.
Co-piloté par le CEA, le CNRS et l’Inserm, le PEPR MED-OCC est lauréat de la troisième vague d’appel à projets de France 2030. Il s'inscrit dans le domaine très innovant de la médecine personnalisée via les organes et organoïdes sur puce.
En s’appuyant sur des techniques cristallographiques résolues en temps et utilisant des lasers à électrons libres, une collaboration internationale impliquant l’Irig enregistre, à toutes les échelles de temps pertinentes, le « film » moléculaire de la réparation d’une lésion de l'ADN par l’enzyme photolyase.
Des scientifiques de l’Irig ont observé, avec une résolution de 0,5 nanomètre, les interactions entre le génome du virus de la grippe et les protéines qui lui sont associées. Ils ouvrent ainsi la voie à une meilleure compréhension des mécanismes sous-tendant la réplication de ce virus à haut potentiel pandémique.
Le CEA et le CNRS ont lancé le 29 janvier à Grenoble le PEPR Spin qu’ils co-pilotent. Doté d’un financement France 2030 de 38 millions d’euros sur huit ans, ce grand programme d’envergure nationale vise des innovations spintroniques pour un numérique plus frugale, agile et durable.
Des chercheurs de l’Irig, au sein du consortium français Alpaga, dévoilent quelques-uns des secrets de la microalgue Sanguina nivaloides qui est parvenue à s’adapter à un environnement particulièrement difficile.
Le CEA et l'Université franco-vietnamienne de Sciences et technologies d’Hanoi (USTH) ont signé un Memorandum of Understanding, élargissant une collaboration fructueuse établie dans le domaine de la conversion et du stockage chimique de l’énergie.
Des chercheurs de l’Irig développent, à partir de biopsies, des avatars de tumeurs ou tumoroïdes, afin de proposer à terme des soins personnalisés pour chaque patient.
Grâce à une méthode novatrice utilisant la microscopie confocale, des chercheurs de l’Irig observent la photosynthèse à l’échelle d’une cellule unique et dévoilent la spécialisation de tissus et d’organismes, ainsi que leurs mécanismes de photoprotection.
Silvano de Franceschi, chercheur au CEA-Irig, reçoit le prix Fridel-Volterra des sociétés italienne et française de physique pour ses travaux sur le traitement de l’information quantique.
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Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : énergies bas carbone, défense et sécurité, technologies pour l’information et technologies pour la santé.