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Direction de la recherche fondamentale
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Un nouveau type de virus géant, baptisé « Pithovirus », a été découvert dans le sol gelé de l’extrême Nord-Est sibérien par des chercheurs du CNRS/Aix-Marseille Université, du CEA-IRTVS, du CEA-IG et de l'Académie des sciences de Russie. Enfoui dans le sol, ce virus géant, inoffensif pour l'Homme et les animaux, a survécu à plus de 30 000 ans de congélation.
Des chercheurs CEA-IBEB, à Cadarache, et de la Faculté de Pharmacie, à Illkirch, ont développé un outil pour contrôler les variations du phosphate intracellulaire. Les recherches sur la régulation de cet élément minéral fondamental chez les êtres vivants pourraient notamment trouver des débouchés dans le secteur agronomique.
La vedette : Sphingomonas wittichii. Son exploit ? Dégrader des polluants largement disséminés dans notre environnement, les dioxines. Des chercheurs du CEA-IBEB, à Marcoule, ont ausculté cette bactérie et mis en évidence tout l’arsenal enzymatique déployé pour dégrader ces composés aromatiques hautement toxiques. Cette étude ouvre de belles perspectives dans le domaine de la dépollution.
Un consortium international dirigé par des chercheurs du CEA-IBEB, en collaboration avec le CNRS, vient de caractériser la structure et la fonction d’une protéine impliquée dans la production de nano-aimants de magnétite chez les bactéries dites magnétotactiques. Ce résultat, paru dans la revue Nature, a fait l'objet d'un communiqué de presse.
Du nouveau en chimie verte. Des chercheurs du CEA-IRTSV et de l’IBS ont développé une méthode de construction de catalyseurs stables et originaux : des métalloenzymes. A terme, ces travaux permettront à l’industrie pharmaceutique de proposer une alternative à la catalyse chimique et à la biocatalyse par des procédés plus efficaces et respectueux de l’environnement.
De nombreux procédés industriels d’oxydation nécessitent des oxydants puissants tel le peroxyde d’hydrogène (ou eau oxygénée). Afin de s’en affranchir et réaliser l’oxydation à partir de l’oxygène de l’air, les chercheurs du CEA-IBITECS et de l’ICMMO mettent au point une approche biomimétique : une oxydation photo-assistée pour oxyder plus proprement.
Les bactéries magnétotactiques, du fait de leur capacité à s’aimanter, affichent un potentiel d’application en imagerie médicale et en dépollution. Afin de développer ce potentiel, les chercheurs du CEA-iBEB dessinent leurs cartes génétiques.
L’industrie s’intéresse de près aux catalyseurs biologiques, dont elle peut s’inspirer. Des équipes du CEA-iBiTec-S, du CNRS et de l’Université de Toulouse ont montré qu’une technique d’électrochimie simple et rapide permet de déterminer la nature des échanges électroniques en leur sein, moteurs de leur activité.
Deinococcus radiodurans est une bactérie étonnante, pouvant résister à des doses d’irradiation bien supérieures à la dose létale pour l’Homme. Au CEA-IBITECS, des chercheurs observent in vivo ses formidables capacités de détoxication.
L’ancêtre des protéobactéries naviguait suivant le champ magnétique terrestre, expliquent des chercheurs du CEA-IBEB, à Cadarache. Une conclusion étonnante. Explications.
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Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : énergies bas carbone, défense et sécurité, technologies pour l’information et technologies pour la santé.