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Bienvenue sur le site web de l'institut des sciences du vivant Frédéric-Joliot ! L'institut est composé de quatre départements : l'I2BC, le DMTS, NeuroSpin et le SHFJ. Les équipes de l'institut étudient les mécanismes du vivant pour produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA (santé et médecine du futur, transition énergétique, transition numérique).
L'institut Frédéric Joliot est composé de quatre entités de recherche
Pour mener à bien leurs travaux, les équipes de l'institut des sciences du vivant Frédéric Joliot ont développé des plateformes technologiques de premier plan dans de nombreux domaines : imagerie biomédicale, biologie structurale, métabolomique, criblage haut-débit, laboratoire de sécurité biologique de niveau 3...
Les actualités de l'Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot
Imagerie médicale | Diagnostic et thérapies innovantes
Département
Le Service Hospitalier Frédéric Joliot (SHFJ), dirigé par Vincent Lebon, est un centre d'imagerie moléculaire et fonctionnelle installé sur le site hospitalier d'Orsay. Il assure une mission de service médical et une mission de recherche et développement qui s'inscrit principalement dans les trois disciplines suivantes : l'oncologie, la neurologie et la pharmacologie. Ces recherches ont pour objectif la création de nouveaux outils d'imagerie pour améliorer le diagnostic et l'évaluation des thérapies innovantes.
Le 9 juin 2024, le département "Sciences de la Vie" de l'Université Paris-Saclay a publié sur son compte Scoop.it un focus sur la plateforme d'imagerie TEP préclinique du SHFJ qui, en se spécialisant sur l’imagerie de la glycoprotéine 2A de la vésicule synaptique (SV2A), permet une mesure de la densité synaptique.
Une équipe de BioMaps (SHFJ) mesure pour la première fois in vivo les propriétés mécaniques locales mises en jeu dans un muscle (élasticité, anisotropie, non linéarité) par une méthode non invasive, l'élastographie ultrasonore par ondes de cisaillement. L’originalité de l’approche réside dans la capacité à réaliser de telles mesures dans un tissu aussi complexe.
Des chercheurs de BioMaps ont mis au point un « agent de repontage » permettant le radiomarquage de biomolécules contenant des ponts disulfures. Leur stratégie a permis le marquage au fluor-18, au cuivre-64 et au zirconium-89 de plusieurs molécules d’intérêt thérapeutique.
Une équipe de BioMaps (SHFJ), en partenariat avec l'institut Gustave Roussy, a évalué, par imagerie immunoTEP, l'influence de la distribution tissulaire sur l'efficacité d'une immunothérapie anticancéreuse, administrée par voie intra-tumorale et intraveineuse chez des souris. L’administration intra-tumorale est plus efficace et diminue l’exposition globale des organes à risque.
Des chercheurs du SHFJ valident l’utilisation d’un nouveau biomarqueur, le module non linéaire de cisaillement, pour la mesure de l’élasticité des tissus biologiques en comparant des résultats obtenus en échographie avec une mesure en imagerie IRM et une simulation numérique. Ce biomarqueur se révèle particulièrement intéressant pour le diagnostic de certains cancers du sein.
Une étude menée par le laboratoire Biomaps (SHFJ) apporte de premiers éléments pour considérer la TEP au radiotraceur [18F] DPA-714 comme un outil supplémentaire pour la bonne localisation préchirurgicale des zones épileptogènes chez les patients atteints d’une épilepsie pharmaco-résistante.
DPA-714, c’est le nom de code d’une molécule utilisée depuis plus de 10 ans chez l’Homme comme radiotraceur pour l’imagerie de la neuroinflammation. Au départ, jugée particulièrement intéressante pour aider à comprendre les mécanismes pathologiques de maladies qui touchent le cerveau, elle pourrait bientôt servir à diagnostiquer certaines épilepsies, et ainsi modifier la prise en charge thérapeutique de patients. C’est ce que des équipes du SHFJ ont révélé au travers de leurs derniers essais cliniques, après plus de dix années à défricher le terrain en menant des études de validation chez l’animal et désormais plus de 500 injections chez l’humain dans le cadre d’essais cliniques.
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Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : énergies bas carbone, défense et sécurité, technologies pour l’information et technologies pour la santé.