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Cognition | Intelligence artificielle

Le New York Times s’intéresse aux études sur le sens de la géométrie conduites à NeuroSpin


​Dans un article du New York Times, Stanislas Dehaene, directeur de NeuroSpin et Mathias Sablé-Meyer, doctorant, reviennent sur leurs récents résultats obtenus en collaboration avec le Collège de France, le CNRS et l’Université Paris 8 et qui montrent que les humains sont dotés d’une capacité universelle pour comprendre des concepts de géométrie abstraits.

Publié le 31 mars 2022

​L'Académie pontificale des sciences a organisé en octobre 2021 un colloque[1] pour débattre de la particularité "neuronale" de l'espèce humaine qui lui a permis d'atteindre un niveau de conscience supérieur à celui d'autres espèces. L'intervention de Stanislas Dehaene, introduite par un certain nombre de photographies de gravures faites de symboles et remontant à l'âge de bronze, a piqué la curiosité d'un journaliste de The New York Times, Siobhan Roberts. Celui-ci a souhaité en savoir plus sur les connaissances accumulées par les neuroscientifiques démontrant une affinité particulière des humains pour la géométrie. Dans un long article « La géométrie est-elle un langage que seuls les humains connaissent ? », le journaliste revient largement sur des résultats publiés en 2021 dans la revue PNAS (Sensitivity to geometric shape regularity in humans and baboons: A putative signature of human singularity) et qui sont le fruit d'une collaboration entre UNICOG/NeuroSpin, le Collège de France, le CNRS et l'Université Paris 8.

[1] « Symboles, Mythes et Sens religieux chez les Humains depuis les Premiers », 27-28 octobre 2021, Vatican


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