La finale du concours MT180 de l’Université Paris-Saclay s’est tenue à l’ENS Paris-Saclay le 11 mars. Quinze doctorants, issus d’une première sélection, ont présenté en 3 minutes leur sujet de thèse. Hélène Bret, étudiante dans l’équipe Assemblages macromoléculaires et intégrité des génomes (AMIG/I2BC) de l’institut CEA-Joliot est arrivée deuxième de cette finale « régionale ».
Elle a d’abord expliqué très simplement pourquoi il était important de savoir prédire les interfaces entre deux protéines et la tâche immense que cela représentait devant les millions de paires de protéines qui existent et le petit nombre d’interfaces déjà déterminées expérimentalement grâce aux méthodes de biologie structurale. Pendant sa thèse, Hélène construit un programme informatique qui doit prédire où est l’interface pour un couple de protéines. Ce programme est un « réseau de neurones artificiels » qui apprend tout seul à partir des exemples obtenus en laboratoire. Et Hélène lui apprend à se tromper de moins en moins.
Hélène est ingénieur AgroParisTech spécialisée en science des données et apprentissage artificiel. Elle a obtenu en double diplôme un Master 2 ISI (Informatique : systèmes intelligents) de l'Université Paris-Dauphine. Elle est maintenant en deuxième année de thèse, co-encadrée par Raphaël Guérois et Jessica Andreani.
La prochaine étape est la demi-finale nationale de #MT180, début avril. Bonne chance à elle !
Revoir la prestation d'Hélène (à 1h27) :