​Déjà relayée sur les réseaux sociaux, cette étude de science participative, portée par le CEA, en collaboration avec l'Inserm et l'UPSay et dirigée par Virginie Van Wassenhove (UNICOG), vise à examiner empiriquement les effets du confinement et de la distanciation physique et sociale sur notre rapport au temps. A l'aide d'une approche quantitative (questionnaires validés et tâches de psychologie expérimentale), les chercheurs souhaitent caractériser les effets de l'isolement prolongé sur les perspectives temporelles et sur la perception des temporalités chez l'adulte.

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Le protocole de recherche s'appuie sur des volontaires adultes, auxquels les chercheurs soumettent des questionnaires et des tâches de psychologie expérimentale pendant le confinement (maintenant), puis une dizaine de jours et 3 mois après la fin du confinement. Cette étude est menée dans 17 pays (Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Canada, Chypre, Colombie, France, Grèce, Etats-Unis, Inde, Italie, Japon, Pays-Bas, Singapour, Suisse, Turquie). En France, 200 personnes se sont déjà portées volontaires pour participer à cette étude.