Dans le domaine des maladies infectieuses, le laboratoire souhaite notamment miniaturiser des tests ELISA plus sensibles et quantitatifs que les tests bandelettes actuels de type immuno-chromatographiques. Premières cibles de ces tests ? Les enzymes microbiennes responsables de la résistance aux antibiotiques parmi les plus prescrits, de type b-lactamine.
C'est Karla Perez-Toralla, recrutée en 2019, qui est en charge de la plateforme. Elle n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle a déjà travaillé sur des systèmes microfluidiques à l'Institut Curie, à l'Université Paris Descartes et à l'Université de Nebraska-Lincoln, aux Etats-Unis. Depuis son arrivée au SPI, une partie de son travail a consisté à équiper tout un laboratoire du matériel nécessaire à son activité microfluidique, de l'imprimante 3D et la machine de découpe laser pour fabriquer les puces microfluidiques et des microsystèmes en papier, au microscope inversé à fluorescence pour l'analyse proprement dite, en passant par le système plasma pour la fonctionnalisation de surfaces.
Karla Perez-Toralla coordonne, entre autres, le projet DREAM qui implique le LERI et le Laboratoire des Systèmes Microfluidiques et Bio-ingénierie (LSMB/LETI, Direction de la Recherche Technologique), financé par les Programmes Transversaux de Compétences du CEA.