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Article | Diagnostic et thérapies innovantes

Stratégie nationale d’accélération : deux financements à la clef pour le DMTS !


​Deux projets (DiagRaMIE et Fabshield) impliquant le département Médicaments et Technologies pour la Santé (DMTS) du CEA-Joliot ont été retenus par la Bpifrance dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération « Maladies Infectieuses émergentes (MIE) et Menaces Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (MN) » du 4e Programme d’investissements d’avenir (PIA4) et de France Relance. 

Publié le 14 février 2022

​Lundi 14 février, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a dévoilé la liste des 15 lauréats de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Maladies Infectieuses émergentes (MIE) et Menaces Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (MN) ».

DiagRaMIE : pour une filière française de tests rapides « Point-of-care »

Le projet DiagRaMIE (Diagnostic rapide des Maladies Infectieuses Emergentes), porté par NG Biotech, entreprise innovante dans les biotechnologies, vise à développer et pérenniser une filière française de tests immunologiques de diagnostic rapide in vitro de maladies émergentes ou ré-émergentes ou d’agents de la menace biologique pour répondre rapidement, voire anticiper de futures crises sanitaires. Il s’appuie sur la collaboration étroite entre NG Biotech, le CEA et l’AP-HP qui travaillent ensemble depuis plus de dix ans, et notamment sur le laboratoire commun CEA/NG Biotech créé en 2019 (communiqué de presse).

Avec DiagRaMIE qui se voit alloué pour trois ans 3,5 M€ dont 1,2 M€ pour le DMTS, les partenaires veulent avant tout développer de nouveaux anticorps et des tests rapides contre des agents pathogènes identifiés comme menaces. Il s’agira aussi bien de bactéries pathogènes (par exemple, Yersinia pestis), que de virus (comme les orthopoxvirus) ou de champignons (Candida auris).

Le projet vise également à créer, d’une part, un stock de réactifs biologiques mobilisables rapidement cas de besoin et, d’autre part, un réseau collaboratif d’accès aux échantillons biologiques de cohortes/biobanques nécessaires pour la validation clinique des tests.

Les laboratoires de l’institut impliqué dans DiagRaMIE (les laboratoires LERI et LI2D du SPI et le laboratoire LICB du SIMoS) développeront de nouveaux anticorps, mettront en place une plateforme de production d’anticorps et réaliseront l’ingénierie des anticorps.  

 

Fabshield : les anticoprs monoclonaux comme contre-mesures médicales

Le projet Fabshield porté par la société Fab’entech vise à développer des contre-mesures médicales de maladies émergentes et réemergentes et de menaces biologiques en se focalisant plus particulièrement sur les intoxications par une biotoxine et les infections par le virus à transmission aéroportée, Nipah.

Fabshield implique le DMTS du CEA-Joliot et IDMIT (Institut de Biologie François Jacob du CEA), ainsi que le Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI) et le laboratoire P4 Jean Mérieux-Inserm. Le SPI (DMTS) va recevoir 320 k€ (coût global du projet d'environ 8 M€) pour développer des modèles in vitro et in vivo pour tester les contre-mesures développées dans le cadre du projet.

Pour en savoir plus sur la contribution d’IDMIT : https://jacob.cea.fr/drf/ifrancoisjacob/Pages/Actualites/Vie-Institut/2022/Projet-Fabshield-IDMIT-laureat-financement-BPIFrance.aspx

Les stratégies nationales d’accélération


L’AMI « Maladies Infectieuses émergentes (MIE) et Menaces Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (MN) » fait partie de la stratégie nationale d’accélération déployée dans le cadre du plan France Relance et du PIA4. Il vise à préparer la France à faire face aux risques susceptibles de provoquer une nouvelle crise sanitaire majeure et d'en limiter les impacts voire de la prévenir (https://www.gouvernement.fr/maladies-infectieuses-emergentes-menaces-nucleaires-radiologiques-biologiques-et-chimiques).

La stratégie d’accélération MIE-MN est l’une des dix-huit stratégies d’accélération voulues par le gouvernement pour permettre à l’Etat, en collaboration avec les acteurs économiques, sociaux et locaux, de définir ses priorités d’investissement dans des secteurs technologiques d’avenir.
 

Contact Institut Joliot : 

Stéphanie Simon stephanie.simon@cea.fr



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