Des catalyseurs moléculaires bio-inspirés pourraient remplacer à moindre coût le platine actuellement utilisé dans les anodes des piles à combustible et lever ainsi un frein financier au développement de la production d’électricité à partir d’hydrogène.
Pour être efficaces, ces catalyseurs doivent être immobilisés sur leur support tout en conservant une structure mobile et flexible, indispensable à leur fonction catalytique. Des équipes de l’IRIG ont développé une anode à catalyseur bio-inspiré optimisée en s’appuyant sur des techniques de nanocaractérisation pour observer précisément sa surface.
Avec l’aide d’une équipe du SCBM (département MTS) spécialiste de la fonctionnalisation chimique de nanomatériaux, ils ont notamment pu contrôler finement la concentration de surface en catalyseur et ont gagné un facteur 20 en efficacité par rapport à leur précédents résultats.