Créé en 2003, le classement de Shanghai distingue les principaux établissements d'enseignement supérieur parmi plus de 17 000 universités répertoriées dans le monde. Fondé sur la recherche, il prend en compte six critères : nombre de prix Nobel et de médailles Fields, nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline, nombre de publications dans les revues Nature et Science, nombre d'articles indexés dans Science Citation Index et Social Citation Index, performance académique au regard de la taille de l'institution.
L'Université Paris-Saclay1 recense 2 prix Nobel et 10 médailles Fields, ainsi que 35 scientifiques parmi les plus cités dans leur discipline en 2019. Parmi eux, 13 sont issus de la DRF du CEA, et quatre mènent leurs activités de recherche au Genoscope, de l'Institut de biologie François Jacob :
- Jean-Marc AURY, du laboratoire d'informatique scientifique (LIS) au centre national de séquençage Genoscope, dirige l'équipe R&D bio-informatique et séquençage. La thématique principale de l'équipe est le traitement des données issues des séquenceurs nouvelle génération. Le groupe interagit avec le laboratoire de séquençage, l'équipe de développement technologique (développement de nouveaux protocoles et mise en place de nouveaux séquenceurs), et les équipes de recherche. Les missions sont multiples : la mise en forme des données produites par les séquenceurs, le contrôle qualité des données, l'assemblage de génomes et de transcriptomes, l'annotation de génomes eucaryotes.
- Karine LABADIE encadre l'équipe du laboratoire de séquençage du Genoscope. Le laboratoire assure la gestion des données de séquences de l'ensemble des projets de séquençage pris en charge par le Genoscope. Il adapte les protocoles standards aux spécificités des projets de séquençage et assure une veille technologique dans le domaine des équipements de séquençage, qu'il s'agisse de technologies existantes ou émergentes.
- Julie POULAIN est spécialiste en biologie moléculaire. Elle travaille sur la génomique environnementale des milieux marins, dans le laboratoire d'analyses génomiques des eucaryotes (LAGE) de l'UMR 8030 génomique métabolique du Genoscope. Elle a participé à l'expédition Tara Pacific, pour laquelle elle a contribué à la conception et la mise en œuvre des protocoles d'analyse de génomique et a été impliquée dans la logistique scientifique de la collecte des coraux de l'Océan Pacifique.
Patrick WINCKER dirige l'
UMR 8030 génomique métabolique, la structure de recherche fondamentale du Genoscope, pour explorer la biodiversité des organismes par l'analyse de leur génome, participant ainsi de façon significative à l'exploration globale de l'arbre du vivant. Cette étude de la biodiversité des génomes est étendue à celle des réactions chimiques réalisées par le vivant. Patrick WINCKER dirige également le
laboratoire d'analyses génomiques des eucaryotes (LAGE), qui étudie la structure et l'évolution des génomes eucaryotes, ainsi que la structure et la fonction des communautés environnementales eucaryotes par des méthodes bio-informatiques. Le laboratoire est structuré autour d'un thème de recherche transverse (la dynamique des gènes orphelins) et de trois domaines d'études : la génomique végétale, la génomique fongique et la métagénomique du plancton marin.
1 Fondé par décret fin 2019 pour une durée de dix ans, l'établissement expérimental Paris-Saclay allie l'ex-université Paris-Sud à quatre grandes écoles (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement AgroParisTech, CentraleSupélec, École normale supérieure Paris-Saclay, Institut d'optique Graduate School) et sept organismes de recherche (CEA, CNRS, Inrae, Inria, Inserm, Onera, IHES). En tant qu'universités membres-associées, les universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et d'Évry participent à sa gouvernance dans une perspective de fusion à l'horizon 2025. Au total, l'université Paris-Saclay est composée de 48 000 étudiants, 9 000 chercheurs et enseignants-chercheurs, plus de 8 500 personnels techniques et administratifs, 275 laboratoires et sept organismes de recherche représentant 13 % du potentiel de recherche français.