En 2010 et 2011, deux appels d’offre « Infrastructures Nationales en Biologie et Santé » ont été lancés dans le cadre du programme Biologie et Santé des Investissements d’Avenir (IA), soulignant l’importance des infrastructures technologiques de recherche pour maintenir une recherche d’excellence dans le domaine des sciences du vivant.
La Direction de la recherche fondamentale du CEA s’est largement impliquée dans ce programme. Elle partage avec les principaux organismes nationaux de recherche (Inserm, CNRS, INRA) la coordination de la plupart des Infrastructures Nationales.
L'institut Jacob coordonne 3 de ces 23 Infrastructures Nationales en Biologie et Santé dans les domaines de : la génomique (
France Génomique), la recherche translationnelle en Neurosciences (
NeurATRIS) et la modélisation des maladies infectieuses (
IDMIT).
Ces Infrastructures Nationales de Recherche regroupent les meilleures équipes de leur domaine sur le territoire national. Elles sont pour la plupart distribuées sur plusieurs sites et ouvertes à la communauté académique nationale et internationale, ainsi qu’aux industriels. Elles structurent la participation française aux infrastructures européennes mises en place notamment par la feuille de route ESFRI.
Leurs missions :
- Répondre au besoin de très grandes infrastructures exprimé par la communauté scientifique
- Offrir un service à haute valeur ajoutée, jusqu’alors non disponible, à l’ensemble de la communauté académique et à des partenaires privés
- Assurer un développement technologique au plus haut niveau afin que le service soit à la pointe et qu’il accompagne les avancées de la biologie
- Assurer la formation des utilisateurs ainsi que des personnels affectés aux plateformes de site de plus petite taille qui n’ont pas la capacité de faire du développement
Ces infrastructures nationales bénéficient d’une politique de structuration, de mutualisation et d’évaluation menée par les organismes de recherche et soutenue par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elles sont évaluées et cofinancées par le GIS IBISA, les collectivités territoriales et les fondations.