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Lancement de l’IHU Prometheus, premier centre mondial de recherche, formation et soins contre le sepsis


​​Porté par les universités Paris-Saclay et Versailles, le CEA, l'AP-HP et l'Inserm, l'IHU Prometheus a été lancé à Garches ce 17 septembre. Ce programme de France 2030 est dédié à la lutte contre le sepsis qui est la complication la plus grave et meurtrière des infections.

Publié le 17 septembre 2024

De nombreux partenaires se sont réunis à Garches pour lancer l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Prometheus, en présence de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce programme, financé par France 2030 à hauteur de 40 millions d'euros, fédère 60 équipes de recherche et associe des industriels de premier plan (Arkhn, Biomérieux, Biothelis, Pfizer, Primadiag, Sphingoteck, et Volition) ainsi que des associations nationales et internationales de patients. L'enjeu d'un IHU est en effet de réunir patients, médecins, chercheurs, institutions et partenaires privés, au sein d'écosystèmes de prévention, soin, recherche, formation et transfert technologique.

L'IHU Prometheus s'est fixé pour ambition de réduire de moitié, dans les dix ans, les séquelles et la mortalité causées par le sepsis, complication sévère des infections. Selon l'OMS, cette pathologie qui se caractérise par une perte de contrôle de l'inflammation, touche chaque année 50 millions de personne dans le monde dont 45 % d'enfants de moins de cinq ans. Malgré des décennies de recherches, les mécanismes du dérèglement de la réponse de l'hôte aux pathogènes demeurent mal connus. Pour l'heure, aucun traitement n'a été trouvé pour enrayer ce qui est considéré comme un fardeau sanitaire, social et économique.

Trois objectifs scientifiques pour enrayer ce fardeau

Les acteurs et partenaires de l'IHU Prometheus se sont ainsi organisés en sept groupes de travail, dont l'un est copiloté par le CEA-Joliot, pour atteindre trois objectifs scientifiques : 

  • mieux comprendre les interactions cellulaires à l'origine de la progression de l'infection ; 
  • commercialiser une plateforme de tests rapides pour réaliser un jumeau numérique d'organes ; 
  • développer des molécules innovantes en vue d'une médecine personnalisée.

La valorisation de ces recherches rep​résentera également une part importante de l'activité de l'IHU, tel que l'a rappelé Roger Legrand, directeur du département Idmit au CEA-Jacob et directeur-adjoint de Prometheus : « il s'agit d'un vecteur de création de nouvelles entreprises et d'emplois, permis grâce aux prochaines découvertes scientifiques et technologiques de l'IHU. »




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