Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Physique des particules : ALICE redémarre au LHC

Résultat scientifique | Découvertes et avancées | International | Outils & instruments de recherche | Physique des particules

Physique des particules : ALICE redémarre au LHC


​L'expérience ALICE a produit ses premières traces de particules après une jouvence très importante de son électronique et l'ajout de nouveaux détecteurs auxquels ont pris part des équipes du CEA-Irfu. Une campagne de mesures inédites et plus précises débute pour mieux comprendre la matière dans des états d'énergie extrêmes.
Publié le 29 novembre 2022

La collaboration ALICE au LHC (Cern) étudie les propriétés physiques de la matière soumise à l'interaction forte, à des densités d'énergie extrêmes telles qu'une phase de la matière appelée plasma quarks-gluons se forme. Pour cela, elle observe des collisions de plomb à l'aide d'un détecteur à la pointe de la technologie.

Une jouvence très importante, engagée en 2012, a été réalisée en grande partie pendant les trois années d'arrêt du LHC.

  • Un des trajectographes ou détecteurs de traces de particules (Time Projection Chamber ou TPC) voit son taux de lecture passer de 500 Hz à 50 kHz, ce qui démultipliera la statistique des données acquises par rapport aux campagnes précédentes et augmentera la précision des mesures.
  • Un nouveau trajectographe à pixels de silicium, le Muon Forward Tracker (MFT) permettra d'élargir le domaine de physique étudié avec un accès inédit à des canaux de désintégration supplémentaires. La résolution des traces des particules, de leur masse, ainsi que l'extrapolation des traces vers le point d'interaction seront améliorées.

L'Irfu a participé à la conception et à la réalisation des « chambres à muons » (MCH) et du trajectographe MFT qui composent le spectromètre à muons d'ALICE.

  • L'Irfu a conçu les quelque 700 cartes électroniques de lecture des chambres à muons MCH et supervisé leur production, ainsi que celle des 112 châssis les accueillant.
  • En collaboration avec le CNRS/IN2P3, l'Irfu a assuré la coordination de la conception et d'une grande partie de la production du MFT.

En décembre 2020, en pleine pandémie, ce nouveau trajectographe a été installé dans la caverne d'ALICE, notamment grâce au travail des scientifiques de l'Irfu en poste au Cern.

ALICE – en particulier le spectromètre à muons – a été mise en fonctionnement en 2022 et a reconstruit avec succès ses premières traces.

Lire des actualités précédentes :

  • Détecteur de muons d'Alice : la production des « échelles » est achevée !
  • Les « puces » du futur détecteur à muons d'Alice voient très bien le faisceau


Haut de page

Haut de page