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Alzheimer : Test d'une immunothérapie par IRM


​​​​​​Une équipe du CEA-I2BM a développé une technique de microscopie par IRM qui permet de suivre in vivo le devenir des plaques amyloïdes impliquées dans la maladie d'Alzheimer. 

Publié le 4 juillet 2016

​​​La maladie d'Alzheimer est caractérisée par des lésions microscopiques appelées "plaques amyloïdes" qui apparaissent jusqu'à 20 ans avant les signes cliniques de cette maladie. Les immunothérapies anti-amyloïdes sont des thérapies qui mobilisent les défenses immunitaires pour lutter contre ces lésions. Comment évaluer l'efficacité de ces nouveaux traitements?

Une équipe du CEA-I2BM, à MIRCen, a développé une technique de microscopie par IRM qui permet de suivre in vivo le devenir des plaques amyloïdes sur un mode longitudinal. Il a utilisé cette méthode pour caractériser le devenir des plaques amyloïdes suite à une immunothérapie, mise au point par Sanofi, ciblant des formes particulières d'amyloïde (appelées protofibrillaires). Cette étude a démontré que les plaques amyloïdes sont des lésions extrêmement stables qui ne disparaissent jamais de façon spontanée. Les examens par IRM ont révélé que la thérapie testée prévient l'apparition de nouvelles plaques amyloïdes et ont permis de mieux caractériser le mécanisme d'action de cette thérapie. Depuis la fin de l'étude, l'immunothérapie est passée en étude clinique, chez l'Homme. La méthode d'IRM développée continue d'être améliorée afin d'être testée en phase préclinique puis à nouveau chez l'Homme.

Suivi longitudinal des plaques amyloïdes par IRM dans des modèles de souris d'amyloïdose. La même souris a été imagée deux fois à trois mois d'intervalle et les images du même animal ont été mises en registre. Les plaques amyloïdes apparaissent comme des spots hypointenses sur ces images. Les plaques détectées au temps initial étaient toujours visibles trois mois plus tard (flèches jaunes). Certaines nouvelles plaques sont apparues entre les deux temps d'imagerie (flèches rouges). Certaines plaques qui étaient peu visibles à T0 et qui étaient plus visibles trois mois plus tard, sont marquées par des flèches jaunes pâles.​ (c) CEA

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