Une équipe internationale (Norvège, Suisse, France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, USA), parmi laquelle des chercheurs du CEA (Genoscope, CEA-Jacob), du CNRS, de l'Ifremer et de Sorbonne Université, a produit et analysé un jeu de données des différentes couches profondes de l'océan à l'échelle planétaire. Les résultats, publiés dans Science Advances ce 4 février, montrent que les abysses abritent une biodiversité largement supérieure à celle du plancton, et en majorité inconnue. Ils dévoilent aussi les relations complexes entre biodiversités planctonique et benthique (organismes des fonds marins) dans le processus clef de la pompe à carbone océanique.