« Depuis les nombreuses et inédites découvertes scientifiques de l'histoire de l'humanité, demeure une véritable appétence pour l'Univers. Mais aujourd'hui, la représentation collective lambda de l'espace semble davantage stimulée par le marketing de Space X, avec ses constellations de nano-satellites en orbite basse qui occultent par ailleurs les observations des astronomes ! Les désirs de conquête de la planète Mars présentent le visage d'une soif consumériste, au service d'intérêts économiques et industriels. Et ce constat pourrait éclipser les raisons plus nobles, millénaires, de l'exploration des confins de l'Univers ».
Voici comment débute la conférence organisée par le CEA et le Cent-quatre-Paris, animée par un journaliste d'Usbek & Rica. Les regards croisés de l'astrophysicien David Elbaz et de la circassienne Chloé Moglia viennent alors interroger cet impératif catégorique selon lequel l'Homme cherche inexorablement à repousser et dépasser les limites. À l'instar du télescope James Webb, auquel contribue le CEA-Irfu, qui est le plus grand télescope jamais envoyé dans le ciel.
Un échange, culturel, scientifique, philosophique, voire spirituel, nourri d'une sémantique commune à la science et à l'Art, à travers la gravité et la lumière. De l'infiniment petit à l'infiniment grand…