Martin Blackledge reçoit une bourse pour son projet DynamicAssemblies sur la description en résolution atomique des assemblages moléculaires hautement dynamiques et leur rôle dans la réplication virale. Son projet intitulé bénéficiera d'un soutien financier sur 5 ans.
DynamicAssemblies décrira en particulier le comportement structurel et dynamique des machines de réplication virale hautement désordonnées, leur cinétique d'interaction avec l'hôte et les partenaires viraux, les effets des modifications post-traductionnelles, leur assemblage et leurs mécanismes fonctionnels. Il permettra également d'identifier le rôle de ces protéines dans la séparation de phase et la formation d'organelles fonctionnelles sans membrane.
Le groupe de recherche de Martin Blackledge s'intéresse principalement à l'étude de la dynamique des protéines par RMN, souvent associée à des techniques biophysiques complémentaires et à la simulation moléculaire avancée, afin de caractériser le rôle de la flexibilité conformationnelle dans la fonction biologique.
Le projet de Renaud Demadrille – Pisco (Photochromic Solar Cells: Towards Photovoltaic Devices with Variable and Self-Adaptable Optical Transmission) – porte sur le développement de cellules solaires photochromiques. Ces cellules hybrides de nouvelles génération sont des dispositifs photovoltaïques à transmission optique variable.
Plus précisément, ces nouveaux dispositifs photovoltaïques basés sur des colorants organiques auront la capacité de moduler leur transmission de la lumière et leur production énergétique en fonction des conditions météorologiques. Le projet vise à développer cette technologie qui pourrait trouver des applications dans le domaine du bâtiment ou de l'automobile.
Giovanni Finazzi vise, quant à lui, à caractériser le rôle des interactions énergétiques subcellulaires dans l'optimisation de la photosynthèse dans le phytoplancton marin.
D'un point de vue énergétique, une microalgue est un « véhicule » contenant deux « moteurs » : la mitochondrie, un moteur à combustion qui utilise du carbone pour produire de l'énergie et du CO2, et le chloroplaste, un panneau solaire qui utilise la lumière pour produire de l'énergie et de l'O2. S'agit-t-il donc d'un véhicule hybride solaire ?
Le projet ChloroMito souhaite répondre à cette question en étudiant les microalgues océaniques (phytoplancton marin). Grace à l'efficacité redoutable du phytoplancton, l'océan assimile presque autant de CO2 que les forêts tropicales alors qu'il contient moins de biomasse végétale. Par des approches d'optogénétique, d'imagerie cellulaire/subcellulaire en 3D et de spectroscopie résolue en temps, ChloroMito va étudier l'hypothèse selon laquelle l'efficacité photosynthétique des microalgues océaniques proviendrait d'un couplage très étroit entre leur panneau solaire et leur moteur à combustion.