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Deux doctorantes et deux post-doctorantes lauréates 2018 des bourses L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science


​Pauline Zarrouk en thèse à l'Irfu et Farsane Tabataba-Vakili, doctorante en co-tutelle au C2N (Centre de Nanosciences et de nanotechnologies) et à l'Inac figurent parmi les trente jeunes chercheuses lauréates. Cette liste compte de plus une ancienne doctorante de l'Irfu, Sarah Antier-Farfar, aujourd'hui post-doctorante au LAL (Laboratoire de l'accélérateur linéaire) ainsi que Fanny Orlhac, ancienne doctorante de l'Institut Frédéric-Joliot, aujourd'hui à l'Inria.
Publié le 18 octobre 2018

Pauline Zarrouk cherche à reconstituer l'histoire de l'Univers en analysant les grandes structures cosmiques. Elle a en particulier étudié la distribution dans l'espace de près de 150.000 quasars observés par des télescopes terrestres. Ces sources très brillantes permettent d'explorer l'Univers lointain, alors qu'il n'était âgé que de 3 à 7 milliards d'années. L'astrophysicienne a ainsi pu mettre en évidence une structuration à très grande échelle de la matière et tester de manière inédite la validité de la relativité générale d'Einstein, pour l'instant sans surprise. 

Pour en savoir plus : 
Un arpentage cosmique inédit renforce la cosmologie moderne

Les quasars à l'assaut de la relativité générale !

Pauline Zarrouk © Carl Diner


Farsane Tabataba-Vakili travaille sur la fabrication et l'optimisation de micro-lasers. Elle a participé à la réalisation du premier micro-laser bleu intégré dans un circuit photonique, en semi-conducteurs III-nitrures sur silicium. Ses travaux pourront trouver des applications pour l'éclairage de haute intensité, les microcapteurs et les technologies quantiques.

Farsane Tabataba-Vakili © C. Diner


Sarah Antier-Farfar a optimisé, au cours de sa thèse, la détection et la localisation des sursauts gamma pour les futurs satellites franco-chinois Svom (Space Variable Objects Monitor) et européen Loft (Large Observatory for X-ray Timing). Aujourd'hui, elle participe à la mise en place de Grandma (Global Rapid Advanced Network Devoted to the Multi-messenger Addicts), un réseau de télescopes répartis dans le monde entier afin de préparer la prochaine campagne de recherche des ondes gravitationnelles.

SaraFanny Orlhach Antier-Farfar © Carl Diner


Fanny Orlhac met au point des algorithmes pour optimiser la prise en charge des malades atteints de cancer. Elle travaille sur la combinaison d'informations issues des images médicales. Ces dernières renferment en effet des informations non exploitées qui peuvent renseigner sur la maladie et son évolution. Elle a effectué sa thèse au Service Hospitalier Frédéric Joliot (SHFJ) de l'Institut Frédéric-Joliot du CEA avant d'enchaîner deux post-doctorats, le premier toujours au SHFJ en collaboration avec l'Institut Gustave Roussy et le second à l'Inria, à Sophia-Antipolis, où elle se trouve actuellement.

Fanny Orlhac © Carl Diner


La Fondation L'Oréal, en partenariat avec l'Académie des sciences et la Commission nationale française pour l'Unesco, s'engage depuis 20 ans à travers son programme de Bourses L'Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science. Ces bourses sont attribuées chaque année à 30 doctorantes et post-doctorantes afin de les accompagner dans la suite de leur carrière, soutenir leurs travaux de recherche et leur donner la visibilité qu'elles méritent.

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