La collaboration entre Riken, le plus grand établissement de recherche japonais, et le CEA vise principalement à développer des composants logiciels open source destinés aux futurs super-ordinateurs. Ceux-ci devraient être mille fois plus performants que la génération actuelle, à l'horizon 2020-2025. C'est le défi de l' « exascale » (exaflop = 1018 floating point operations per second).
Les sujets prioritaires retenus concernent les environnements et les langages de programmation (copilotés par la DRF et la DAM), les supports d'exécution, et les ordonnanceurs de travaux optimisés en fonction de l'énergie. À noter également le développement d'indicateurs de performance, ainsi que la formation et le développement des compétences, auxquels participera notamment la Maison de la simulation de la DRF. Les premières applications envisagées concernent en particulier la chimie quantique et la physique de la matière condensée et elles seront portées par l'Inac.