Le modèle standard prévoit une subtile asymétrie dans la production des paires de quark top et anti-quark top. Il prédit que l'antiparticule du quark top (l'anti-quark top) est plutôt produite au centre du détecteur, contrairement au quark top.

En s'appuyant sur des données du LHC, les physiciens se sont efforcés de produire l'évaluation la plus précise à ce jour de cette asymétrie afin de sonder la validité de leur modèle et découvrir éventuellement les discrètes prémisses d'une nouvelle physique. Pourquoi avoir choisi le quark top ? Parce ce quark est la plus massive des particules élémentaire et le meilleur candidat pour cet exercice.

Les collaborations CMS et Atlas ont combiné leurs données statistiques (incertitudes, etc.) de manière à réduire drastiquement l'erreur sur la valeur finale recherchée. Avec l'ensemble des données du LHC à 7 et 8 téraélectronvolts, cette valeur reste dans les limites prévues par le modèle standard.

La contribution d'Atlas à ces travaux a été conduite par l'Irfu.