L'expérience T2K au Japon permet d'observer les transformations (ou oscillations) de neutrinos ou d'antineutrinos sur une distance de 295 kilomètres. Or les chercheurs ont relevé 32 oscillations vers des neutrinos électroniques, au lieu de 23 attendues, et 4 vers des antineutrinos électroniques, au lieu de 7. Cet écart est l'indice, avec une probabilité de 90 %, d'une violation de la symétrie de charge – parité. Il faut désormais accumuler cinq fois plus de données pour que cet indice devienne une preuve aux yeux des physiciens. T2K se propose de poursuivre l'acquisition de mesures jusqu'en 2025 pour porter la fiabilité du résultat à 99,7%.
Cette violation de symétrie pourrait permettre de comprendre le déséquilibre matière – antimatière alors que le big bang les a produits en quantités égales.