Si les progrès technologiques permettent aujourd'hui de camoufler batteries et moteur d'appoint dans un cadre ou un moyeu de vélo, les technologies développées par le CEA permettent aussi de les détecter aisément et de façon imparable. La première solution retenue et opérationnelle dès le Tour 2016, est celle d'une caméra thermique de très haute sensibilité, capable de révéler, via les différences locales de propriétés thermiques, les plus petites variations dans les matériaux constituants le vélo. Une seconde solution, qui a fait la preuve de sa faisabilité, utiliserait les capteurs magnétiques ultra performants développés à l'Iramis. Ces capteurs d'une sensibilité extrême, produit des derniers développements des nanotechnologies, peuvent détecter l'usage de tout moteur électrique, sans qu'aucun blindage puisse dissimuler la fraude.