​Depuis janvier 2017, le Leti utilise la bande de fréquence 3.5 GHz, avec une largeur de 40 MHz, pour tester la 5G sur le site de MINATEC. Cette bande de fréquence pourrait en effet être la première libérée pour le déploiement des systèmes de communication 5G.

Afin de réaliser des essais de transmissions multi-services, une station de base a été installée sur un point haut du campus et trois terminaux mobiles servent à émuler des smartphones. Les scientifiques ont commencé par se pencher sur l’optimisation de la mise en forme du signal et son décodage à réception. « En particulier, nous avons testé une forme d’onde multi-porteuse (post-OFDM), afin de vérifier qu’elle est compatible avec les trois classes de services visés par la 5G : le trafic à haut débit, les transmissions optimisées pour l’Internet des objets et les communications très fiables de faible latence » explique un chercheur.

En outre, ils testent actuellement des systèmes innovants d’accès multiples, pour faire coexister l’émission et la réception d’informations entre plusieurs utilisateurs. Enfin, des caractéristiques plus avancées des réseaux du futur, telles que les transmissions de type « full duplex », qui permettent d’émettre et de recevoir en même temps sur la même bande de fréquence (doublant ainsi la capacité de trafic), doivent également être testées.