Cap sur les nouvelles mémoires : stratégie, atouts et avancées technologiques du CEA-Leti
Aujourd’hui, les mémoires redeviennent une priorité pour deux raisons : La production de données suit une croissance exponentielle. Avec l’utilisation massive d’objets connectés et de systèmes intelligents, ainsi que la multiplication des centres de données, le monde devrait générer 175 millions de terrabytes en 2025 : 10 fois le volume produit en 2015… Il est donc indispensable d’améliorer les performances et la densité des mémoires. Le stockage et le transfert de données consomment jusqu’à 90 % de l’énergie des systèmes de calcul. Il faut recourir à des mémoires non volatiles, qui conservent l’information quand elles ne sont pas alimentées afin de limiter la consommation énergétique. Par ailleurs, il faut entièrement repenser ces systèmes autour de la mémoire pour limiter les transferts de données, et ainsi sortir du modèle Von Neumann.
Le CEA-Leti développe trois technologies émergentes de mémoires non volatiles à fort
potentiel : les mémoires à changement de phase (PCRAM ou PCM), les mémoires
ferroélectriques (FeRAM ou FRAM), les mémoires résistives (ReRAM ou RRAM). De
façon plus récente, il étudie les mémoires magnétiques (SOT-MRAM), connues pour leur
rapidité d’écriture et leur endurance record à basse température.
En parallèle, le CEA-Leti travaille sur toute la chaine de valeur des futurs systèmes de
calcul : matériaux, composants, technologies intégrées, architecture…
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