Dans la perspective de l'installation des premières machines exascale et des futures architectures post-exascale, plus de 100 experts internationaux (Etats-Unis, Japon, Europe, Australie et Inde) ont participé à un séminaire sur le centre CEA de Paris-Saclay. Organisé par le CEA, l'association Aristote, le consortium Adac (Accelerated Data Analytics and Computing Institute) et le laboratoire commun Aidas (CEA/Forschungzentrum Jülich), il était dédié aux problématiques de benchmarking et de soutenabilité des logiciels.
Les échanges ont porté sur les différentes visions des méthodes et finalités du benchmarking, du développeur d'applications aux fournisseurs de matériels, en passant par les opérateurs des supercalculateurs. Ils ont permis de proposer une définition commune du benchmarking et d'assurer un travail collaboratif pour toute la communauté du calcul haute performance, de l'intelligence artificielle et de l'informatique quantique.
De l'expérimentation à la simulation numérique
La question de la soutenabilité des logiciels a également été abordée car, malgré le financement de nombreux développements, les experts ont pointé un manque de stratégie sur le long terme. Trois axes ont ainsi été analysés : portabilité des performances ; soutenabilité économique à long terme ; et soutenabilité environnementale.
Ce séminaire s'est enrichi de visites de laboratoires, témoignant de la présence de la DRF sur l'ensemble de la chaîne de valeur du calcul haute performance. La délégation d'experts s'est vu présenter les travaux de simulation du CEA-Iramis (Lidyl) autour de la modélisation des plasmas. Elle a également pu découvrir sa plateforme Attolab ainsi que le savoir-faire des équipes, depuis les expérimentations jusqu'à des simulations numériques sur les machines exascale les plus puissantes au monde.