Le futur télescope spatial à rayons X, Athena, sera lancé dans la décennie 2030. Il succèdera à XMM-Newton, de l’ESA, et Chandra, de la NASA, deux observatoires spatiaux actuellement en fonctionnement.
A son bord, un bijou technologique qui a mobilisé en particulier des équipes du CEA, du CNES et du CNRS : le spectromètre X-IFU. Il sera dédié à l’étude de l’Univers chaud et énergétique, et plus largement aux phénomènes dits violents (explosions d’étoiles, trous noirs ou amas de galaxies par exemple).
Voici, sur la photo, une partie de la chaîne cryogénique de X-IFU, intégrée à Grenoble, au sein du Département des systèmes basses températures. Le maillon ultime de cette chaîne, développé par ce département, permet d'atteindre des températures extrêmes de 50 mK (-273,1 °C) pour le refroidissement des détecteurs.
Athéna aura pour objectifs principaux la résolution de plusieurs questions essentielles : comment la matière s'assemble-t-elle dans l'Univers pour former les grandes structures (amas de galaxies et galaxies), comment se forment et grossissent les trous noirs géants et quels effets ont-ils sur l'évolution de l'Univers ?
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