Selon le scénario le plus pessimiste, le réchauffement global atteindrait +6 à 7°C en 2100, soit environ 1°C de plus que prévu auparavant, ce qui élargit vers les fortes valeurs la gamme des possibles.

Plusieurs simulations permettent de zoomer sur l'Europe et l'océan Indien et de décrire de manière plus réaliste qu'auparavant les vagues de chaleur, les cyclones ou le transport de poussières.

L'ensemble de ces nouvelles simulations reproduit plus fidèlement les observations. Cette progression s'explique notamment par une résolution spatiale plus fine, la description de nouveaux processus et rétroactions et une intégration plus aboutie des différentes composantes du modèle (océan, végétation, atmosphère, etc.).

Plusieurs chercheurs du LSCE ont contribué au développement d'un des deux modèles français, celui de l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), en particulier pour ce qui concerne les surfaces continentales, le cycle du carbone, la chimie et les aérosols atmosphériques et le couplage océan-atmosphère. Une autre équipe du LSCE a également participé à la comparaison de ce modèle et de celui du Centre national de recherches météorologiques (Météo-France, CNRS).

Regroupés au sein de la plateforme Climeri-France, les scientifiques français participent au programme mondial de simulations du climat (CMIP6) qui rassemble plus d'une vingtaine de centres climatiques dans le monde développant une trentaine de modèles.