Le détecteur Actar-TPC a été optimisé pour étudier des noyaux radioactifs produits en petite quantité. Il n'est d'ailleurs pas simplement un détecteur mais aussi la cible gazeuse sur laquelle est dirigé le faisceau de noyaux, et donc le lieu même des réactions nucléaires à étudier.
Les noyaux projectiles, comme les nouvelles particules produites lors des collisions nucléaires, ionisent le gaz, générant des électrons le long de leurs trajectoires. Au terme de leur dérive dans la chambre gazeuse, ces électrons sont collectés et amplifiés. Le signal généré permet de reconstruire les trajectoires 3D des particules dans les quelque huit millions de voxels (éléments de volume) composant la chambre, ainsi que d'identifier et caractériser les noyaux.
jusqu'à cent fois chaque seconde dans les quelque huit millions de voxels (éléments de volume). La reconstruction 3D de ces trajectoires permet d'identifier et de caractériser les particules associées.
La faible densité gazeuse de la chambre, sa grande profondeur et ses 16384 voies de détection électronique font d'Actar-TPC un outil de haute précision pour élucider les mécanismes de réaction nucléaire et la structure de noyau par analyse de tous les produits de réaction.
En novembre 2017, Actar-TPC a passé avec succès les tests sous les faisceaux du Ganil et sera utilisé lors de la campagne d'expériences 2018.