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Quand un et un ne font pas deux…


​Une équipe de l’Inac a mis en évidence que l’exposition à un mélange modèle de polluants atmosphériques a un impact plus faible sur l’ADN de cellules pulmonaires que chaque polluant individuel.

Publié le 15 novembre 2016

​Les combustions produisent des mélanges complexes de substances toxiques et cancérigènes, appelées hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Une fois métabolisés par les êtres vivants, ces cocktails chimiques deviennent réactifs et peuvent endommager l’ADN dans la cellule. On peut alors observer des effets inhibiteurs ou, au contraire, des synergies.

En collaboration avec l’hôpital de Grenoble, les chercheurs ont comparé les dommages induits par le HAP le plus cancérigène (B[a]P), seul et dans un mélange modèle. L’activité métabolique et les dommages causés à l’ADN des cellules pulmonaires se sont révélés plus faibles dans le cas du mélange que dans celui de B[a]P pur.

De précédents résultats obtenus par la même équipe aboutissaient à la conclusion opposée dans le cas de cellules du foie (hépatocytes). Il est donc difficile de prédire le risque associé à une exposition à des polluants atmosphériques complexes. La modélisation seule ne suffira pas. Il faut rassembler davantage de données expérimentales.

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