Une équipe de chercheurs français, dont ceux des instituts Leti et Big du CEA, élabore une nouvelle technologie de spectrométrie de masse basée sur des résonateurs nanomécaniques, capables de mesurer la masse de particules jusqu’alors inaccessibles aux technologies commerciales. Ces dernières peuvent en effet peser un camion de plusieurs tonnes ou un atome d’hydrogène, mais rien de pertinent n’existait pour toute une gamme de masses intermédiaires, notamment dans le domaine des objets nanométriques : virus, biomarqueurs de pathologies comme les cancers ou les maladies dégénératives, nanoparticules synthétiques à visée biomédicale, etc. L’efficacité de cette nouvelle nano-balance a été démontrée en mesurant une première la masse de la capside* d’un virus bactériophage.
*Capside : Coque protéique qui entoure le matériel génétique d’un virus.