• ​La fréquence des liaisons radio de l'internet des objets (IoT) diminue, pour des raisons de portée et de robustesse de connexion. Résultat : leur longueur d'onde augmente, et avec elle la taille des antennes, qui est généralement le quart de la longueur d'onde. Comment stopper cette escalade ? Le CEA-Leti y répond avec ses derniers travaux. Ils ouvrent la voie à des antennes miniaturisées au 1/15^e de la longueur d'onde.
  

• Ces antennes miniaturisées devraient normalement perdre une bonne part de leur efficacité de rayonnement. Un écueil évité en réduisant leur bande instantanée à celle du signal émis, soit environ 500 kHz. Pour que l'antenne fonctionne sur toute la bande de l'application, elle est dotée d'un pilotage numérique par composants RF de sa fréquence de résonance. Elle peut ainsi passer d'une bande de signal à l'autre. 
  

Un modèle pour optimiser l'implémentation des composants RF 

« La réduction d'échelle de nos antennes est si importante que les outils usuels de simulation électromagnétique sont inadaptés, précise Serge Bories, du CEA-Leti. Pour évaluer leur impédance et leur efficacité de rayonnement, Rana Berro, la doctorante en charge du projet, a conçu un nouveau modèle analytique. »

• Bien plus rapide que ces outils de simulation, ce modèle permet de multiplier les tests de design afin d'optimiser la taille et la disposition des composants RF sur l'antenne. Un aspect qui fait l'objet d'un brevet.
  

• Reste à confirmer ces promesses en réalisant et en validant des prototypes : Rana Berro y consacrera sa dernière année de thèse. Sans attendre cette échéance, plusieurs industriels ont approché le CEA-Leti et s'intéressent à cette antenne miniaturisée.