Une meilleure compréhension de COVID-19 est essentielle pour détecter la maladie, la traiter, protéger les patients et également mieux contrôler l'épidémie. C'est pourquoi le 30 janvier 2020, la
Commission européenne a lancé un appel à projets « Advancing knowledge for the
clinical and public health response to the 2019-nCoV epidemic » (Call ID:
H2020-SC1-PHE-CORONAVIRUS-2020) avec à la clé un budget de 47,5 millions d'euros.
17 projets de recherche ont été retenus, après une
évaluation par des experts indépendants. Ces projets ont été sélectionnés pour
faire progresser la compréhension du virus SARS-CoV2, et contribuer à une
gestion clinique plus efficace des patients infectés par le virus, ainsi qu'à
la préparation de la réponse de la santé publique à l'épidémie.
Ces projets ont pour vocation de travailler sur quatre grands axes :
- Le développement de nouveaux vaccins (à visée prophylactique et thérapeutique) (respectivement pour la prévention et le traitement)
- La mise en place de tests diagnostic (plus rapide et efficace pour limiter la propagation du virus)
- Le développement de nouveaux traitements, en repositionnant des molécules connues ou en identifiant de nouvelles molécules antivirales à l'aide de la modélisation informatique
- L'épidémiologie et la santé publique : mieux préparer la réponse à l'épidémie et développer de meilleurs systèmes de surveillance afin de prévenir et de contrôler efficacement la propagation du virus, ainsi qu'à contribuer à l'évaluation des dynamiques sociales
Parmi ces 17 projets, impliquant 136 équipes de recherche
européennes et internationales, IDMIT (Institut de biologie François Jacob) participe au projet Fight-nCoV.
(Fight-nCoV : Fighting-Off Coronavirus (Sars-Cov-2) With Broad-Spectrum Antivirals : Establishing Animal Viral Challenge Model).
Le projet Fight-nCoV sera financé à hauteur de 2,8 millions
d'euros sur une durée de deux ans, pour développer un nouveau type de
traitement antiviral efficace contre le nouveau virus Sars-CoV2, mais également
contre d'autres virus qui attaquent les voies respiratoires supérieures, tels
que le virus respiratoire syncytial (VRS).
Ce projet est porté par six équipes de recherche menées
par :
- Roger
Le Grand, (CEA-Jacob, IDMIT, France),
- Urban Höglund, (Adlego Biomedical, Suisse),
- Jan Münch
(Université d’Ulm, Allemagne),
- Alexander N.
Zelikin (Université d’Aarhus, Danemark)
- Thomas
Schrader (Université de Duisburg-Essen, Allemagne).
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