Inspiré de la photosynthèse, le photo-splitting de l’eau consiste à décomposer l’eau (H2O) utilisant l’énergie de la lumière en dioxygène (O2) et en dihydrogène (H2), pour des applications liées aux énergies renouvelables. Des matériaux semiconducteurs à base d’oxyde métalliques existent depuis des décennies, capables de réaliser dans la majorité des cas seulement une des deux réactions, à savoir l’oxydation de l’eau (libération de O2) ou la production de H2 avec de faibles rendements. De plus, ces matériaux sont chers et éventuellement, libèrent en même temps le dioxygène et le dihydrogène, un mélange délicat à manier.
Des chercheurs du CEA-Joliot (I2BC), en collaboration avec le CNRS, ont découvert un nouveau matériau carbonné capable de réaliser le photo-splitting de l’eau de façon plus efficace tout en stockant le H2.
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