Un dispositif médical extracrânien de photobiomodulation
La photoillumination infrarouge extra-crânienne, un espoir pour la maladie d’Alzheimer
Ce dispositif souple est un support flexible dimensionné pour la tête d’un adulte. Il intègre une batterie embarquée et une soixantaine de LED infrarouge émettant à 810 nm, dont les séquences d’illumination peuvent être programmées en durée et en fréquence.
Il est conforme aux spécifications de la norme IEC 60601 et peut être employé pour des essais cliniques sur l’impact de l’illumination infrarouge extra-crânienne pour les pathologies neurodégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer.
Les essais sont réalisés dans un cadre médical. L’absence d’alimentation secteur limite fortement la gêne pour les patients, de jour comme de nuit.
Appliquée à des pathologies neurologiques, elle pourrait lutter contre la dégénérescence des neurones, aider les cellules à combattre le stress oxydatif et réduire les phénomènes d’inflammation.
Clinatec a montré en essai pré-clinique avec un implant intra-crânien que la lumière infrarouge ralentissait l’évolution de la maladie de Parkinson. Un essai clinique est en cours. Pour la maladie d’Alzheimer, localisée dans des zones périphériques du cerveau, les recherches portent sur l’illumination extra-crânienne.
Nouveautés
- système conforme aux spécifications de la norme IEC 60601 ; en cours de validation pour une intégration en essai clinique ;
- développé conjointement avec des équipes soignantes hospitalières, pour garantir une bonne utilisation quotidienne lors des essais ;
- support flexible doté d’une alimentation autonome, peu contraignant pour les patients ;
- LED infrarouge placées à distance de la peau pour prévenir les risques d’échauffement.
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Prochaines étapes
- un essai clinique d’un an (CHU de Grenoble, Fonds de dotation Clinatec) sur 60 sujets sains débute en 2023 à Clinatec. Il alimentera un référentiel de données, pour calibrer le protocole d’essais cliniques ultérieurs sur patients atteints par la maladie ;
- un projet d’essai clinique sur des patients atteints de la maladie à corps de Lewy est en préparation avec le CHU de Strasbourg ;
- le support, flexible, peut être adapté à d’autres parties du corps, comme le torse. Des contacts sont en cours avec des cardiologues du CHU de Grenoble, pour évaluer un possible effet cicatrisant suite à des infarctus du myocarde.
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