Comment ça marche ?
Chaque dispositif associe plusieurs capteurs afin de suivre différents paramètres physiologiques typiques du stress : par exemple, rythme cardiaque, conductivité et température de la peau, tension des muscles, expressions faciales, ton de voix, etc. Les données sont fusionnées et comparées à des valeurs de référence pour estimer le niveau de stress.
Quels atouts ?
Le CEA-Leti conçoit ses dispositifs en collaboration avec des laboratoires de psychologie et de recherche biomédicale, pour détecter des états mentaux fins et validés sur le plan scientifique. Il peut ainsi définir au cas par cas les paramètres physiologiques pertinents, puis sélectionner et caractériser les meilleurs capteurs pour les mesurer.
Autre point fort : l’interprétation de ces mesures prend en compte la diversité des réactions au stress d’un individu à l’autre, ainsi que les facteurs dits « confondants » susceptibles de fausser la mesure, comme l’activité physique.
Les dispositifs sont portés par la personne, donc adaptés pour un suivi du stress en continu. Ils sont protégés par sept brevets.
Nos axes de recherche :
- caractérisation de capteurs physiologiques et détection d’artefacts ;
- fusion de données hétérogènes ;
- apprentissage automatique et méthodes d’intelligence artificielle ;
- variabilités interindividuelles dans les réactions au stress.
Quelles applications ?
- prise en compte du stress dans le suivi de l’hypertension et du diabète ;
- détection précoce des rechutes de troubles bipolaires ;
- prévention des accidents sur des postes de travail à risque.
« Quand on veut suivre le stress pour suivre une pathologie ou prévenir des accidents, on ne peut pas se contenter des estimations de montres connectées. Nous visons des mesures de grade médical, validées par des experts du domaine. » Christelle Godin,
ingénieur de recherche
en traitement du signal
au CEA-Leti