Comment ça marche ?
Le tissu biologique est placé sous huit faisceaux lumineux émettant à huit longueurs d’onde différentes dans l’infrarouge moyen (de 5 à 10 microns) ; celles-ci correspondent à des liaisons moléculaires pertinentes pour le diagnostic du cancer. L’imagerie en transmission, sans lentille, associée à des outils de machine learning détermine alors la présence éventuelle d’une tumeur. L’ensemble du processus est mené par le même instrument...
Quels atouts ?
Avec l’imagerie multispectrale infrarouge, des examens de tissus réalisés aujourd’hui par plusieurs équipements successifs sont concentrés dans un seul instrument à grand champ de vision. Il n’y a ni préparation d’échantillon, ni marqueur chimique, colorant ou réactif. Autant de facteurs qui expliquent le gain de temps très spectaculaire de cette technologie.
Elle s’appuie sur des composants du commerce (lasers à cascade quantique, imageurs à microbolomètres non refroidis) et a été conçue pour trouver facilement sa place dans les analyses de routine des hôpitaux et des laboratoires. Le taux d’identification des cancers peut dépasser les 90 %.
Nos axes de recherche :
- intégration d’imageurs large bande à résolution spatiale augmentée ;
- à plus long terme, imagerie en réflexion pour l’observation de tissus épais (plus de 100 microns), grâce notamment à la conception de circuits photoniques ;
- miniaturisation du bloc d’éclairage.
Quelles applications ?
- identification de cellules cancéreuses et de zones prétumorales ;
- diagnostic des maladies infectieuses ;
- essais pharmacologiques et biotechnologiques.