Comment ça marche ?
Le patient porterait en continu sur l’avant-bras un dispositif associant des capteurs optiques et ultrasons. Leurs mesures seront fusionnées pour obtenir des valeurs robustes de pression artérielle et de propagation de l’onde de pouls, ransmisesau médecin par une liaison sans fil.
Quels atouts ?
Aujourd’hui, le médecin examine ses patients atteints d’hypertension une fois par mois en moyenne. Avec ce dispositif, dont le principe est protégé par quatre brevets, il ambitionne de suivre leur tension artérielle à distance et en continu, détecter des anomalies, les alerter en cas d’urgence.
L’intérêt de cette solution reposera sur sa fiabilité : les performances visées seront de grade médical. Le CEA-Leti compte y parvenir en associant deux types de capteurs (optiques et ultrasons) synchronisés, en ajoutant de la ompréhension physique et physiologique dans les signaux mesurés. Cette solution tiendra aussi compte de paramètres physiologiques qui varient d’un individu à l’autre, comme la rigidité artérielle.
Nos axes de recherche :
Quelles applications ?
« Avec la mesure fine de pression artérielle, nous voulons faciliter le suivi de l’hypertension et des maladies qui en découlent : crises cardiaques, AVC, dommage rénaux irréversibles. À ce jour, 80 % les patients dans le monde ne sont pas traités correctement. » Pierre Blandin, responsable du programme stratégique Dispositifs médicaux du CEA-Leti