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Demain, suivre la pression artérielle sans brassard


​L’hypertension touche 1,1 milliard de personnes dans le monde et cause 10 millions de décès par an. Pour suivre les patients en continu, le CEA-Leti développe un dispositif porté de mesure de la pression artérielle sans inflation, pour remplacer le tensiomètre à brassard gonflable.​


Published on 6 August 2024

Comment ça marche ?

Le patient porterait en continu sur l’avant-bras un dispositif associant des capteurs optiques et ultrasons. Leurs mesures seront fusionnées pour obtenir des valeurs robustes de pression artérielle et de propagation de l’onde de pouls,  ransmisesau médecin par une liaison sans fil.​ 


Quels atouts ?

Aujourd’hui, le médecin examine ses patients atteints d’hypertension une fois par mois en moyenne. Avec ce dispositif, dont le principe est protégé par quatre brevets, il ambitionne de suivre leur tension artérielle à distance et en continu, détecter des anomalies, les alerter en cas d’urgence.

L’intérêt de cette solution reposera sur sa fiabilité : les performances visées seront de grade médical. Le CEA-Leti compte y parvenir en associant deux types de capteurs (optiques et ultrasons) synchronisés, en ajoutant de la  ompréhension physique et physiologique dans les signaux mesurés. Cette solution tiendra aussi compte de paramètres physiologiques qui varient d’un individu à l’autre, comme la rigidité artérielle.​


Nos axes de recherche :

  • modélisations physiologique et physique ;
  • travail sur l’architecture système pour les performances des capteurs ;
  • conception et développement de système porté autonome bi-modal (optique et ultrasons) ;​
  • déploiement dans des essais cliniques de mise au point.


Quelles applications ?

  • suivi de l’hypertension ;
  • suivi de patients sous anesthésie ou en réanimation ;
  • suivi de paramètres physiologiques en environnement extrême (ex : « coup de chaud » chez les pompiers).​


« Avec la mesure fine de pression artérielle, nous voulons faciliter le suivi de l’hypertension et des  maladies qui en découlent : crises cardiaques, AVC, dommage rénaux irréversibles. À ce jour, 80 % les patients dans le monde ne sont pas traités correctement. » Pierre Blandin, responsable du programme stratégique Dispositifs médicaux du CEA-Leti​

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