​Dans son bilan annuel 2017 publié début mars 2018, l’office européen des brevets (OEB) note que jamais autant de brevets n’ont été déposés auprès de ses services :165 590 demandes ont été enregistrées par l’OEB en 2017 soit une hausse de 3,9 % par rapport à 2016. Les Etats-Unis sont le premier pays déposant en Europe, devant l’Allemagne (15 %), le Japon (13 %) et la France (6 %). Les demandes provenant de pays européens représentent 47 %.

Avec 544 demandes en 2017, le CEA est en mesure d’accompagner le déploiement européen de ses partenaires industriels (grands groupes, PME, ETI  ou startups) sur des marchés innovants. Il reste ainsi dans le top 50 en occupant la 33ème place du classement des déposants bien qu’enregistrant une légère baisse ( 31ème avec 592 demandes dans le classement 2016). due à une gestion rigoureuse  des extensions tenant compte notamment des perspectives d’exploitation des industriels.
Le CEA demeure le premier organisme de recherche au classement, devant les instituts Fraunhofer (Allemagne) classés à la 44^ème place avec 460 demandes. Parmi les déposants français, le CEA est deuxième derrière Valeo (classé 19^ème) et devant Technicolor (38^ème).
Le CEA maîtrise un portefeuille de plus de 6400 familles de brevets actives, principalement déposés dans les domaines applicatifs de la microélectronique (semi-conducteurs), des nouvelles technologies de l’énergie (NTE), de l’instrumentation ou de la santé. Ils sont suivis par des ingénieurs brevets internes à l’organisme, pour la plupart mandataires européens, qui accompagnent les inventeurs à toutes les étapes du processus, depuis le dépôt de la demande de brevet jusqu’à la gestion des titres, faisant montre d’un haut niveau de professionnalisme.