La nanosécurité s'articule autour du cycle de vie des nanomatériaux. Elle intéresse :

• les producteurs de nanomatériaux qui livrent leurs produits sous forme colloïdale (liquide) ou sèche (poudres). Ces derniers ont une conscience aigüe des problématiques d'Hygiène Sécurité Environnement, notamment de protection des travailleurs, de relargages éventuels dans l'environnement et de la mise en place de filière de traitement des déchets adaptées. Pour eux, l'écoconception (Safer by Design) de la matière et des procédés ainsi que le contrôle qualité sont de véritables enjeux.

• Les producteurs de produits semi-finis et finis qui sont confrontés à des problématiques analogues aux producteurs de nanomatériaux mais avec une sensibilité moindre lié au fait que les nanomatériaux ne sont pas dans le cœur de leur métier.
  Ainsi que les développeurs et les distributeurs sont particulièrement attentifs au relargage de nanoparticules, à partir de leurs produits en situation de vieillissement, sous UV notamment et sous sollicitations mécaniques. Comme il s'agit avant tout de mettre sur le marché des produits qui n'exposent pas les populations ou l'environnement à d'éventuels risques encore peu connus, deux éléments doivent être maîtrisés dès l'abord :
   
• La dissémination dans l'environnement : mieux comprendre le comportement des nanomatériaux dans l'air, dans les sols et dans l'eau est un enjeu majeur pour comprendre l'impact éventuel des nanomatériaux sur l'environnement, la faune et la flore. Par ailleurs, le danger éventuel des nanomatériaux au travers d'études de toxicité ou d'écotoxicité est un élément clef.
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• La fin de vie :à​ l'avenir beaucoup de nos produits contiendront des nanomatériaux dans des quantités variables. Il convient d'étudier leur fin de vie (élimination) et l'adaptation éventuelle des procédés de l'industrie du recyclage.   

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