Si rien n'est fait d'ici là, la consommation électrique mondiale liée au numérique pourrait passer de 4% aujourd'hui, à près de 25% en 2030. En cause : la croissance exponentielle du nombre d'équipements connectés (automobiles, smartphone, usines…) et l'explosion du trafic de données. Afin de contrer ce scénario alarmant, il est impératif de réduire d'un facteur 100 à 1000 la consommation énergétique des technologies numériques d'ici 10 ans.
Seules des innovations matérielles majeures pourront apporter les ruptures technologiques susceptibles de relever ce gigantesque défi. Parmi les avancées indispensables, citons les dispositifs pour l'intelligence artificielle embarquée, dont la consommation énergétique devra être optimisée. L'IA est en effet une grande consommatrice d'énergie, en particulier durant la phase d'apprentissage, aujourd'hui principalement réalisé dans le cloud. Autres exemples : l'ordinateur quantique, qui permettra de faire du calcul haute performance à coût optimisé.