Des chercheurs du CEA-Irig ont adapté une approche innovante de vaccin protéique, initialement développée contre le VIH et adaptée au SARS-CoV-2. Ils « recouvrent » des nanoparticules lipidiques de protéines Spike qui, ainsi modifiées, ressemblent par leur taille et leur surface à des particules virales. Et pour stabiliser la structure tridimensionnelle de la protéine Spike pour de longues durées de stockage, ils ont recouru à la réticulation chimique au formaldéhyde, largement utilisée dans les formulations de vaccins cliniquement approuvés.
Ces liposomes synthétiques ont été testés dans un modèle d'étude préclinique de la Covid-19, développé par IDMIT du CEA-Jacob. La vaccination complète conduit à une immunité stérilisante : aucune réplication virale n'a pu être détectée lors de l'infection virale du groupe vacciné par rapport au groupe témoin non vacciné.
Ces travaux ont été réalisés en collaboration avec l'Université d'Amsterdam (Pays-Bas) et l'Institut Pasteur.