En matière de sûreté nucléaire, la règle est simple : nos activités ne doivent avoir aucun impact significatif sur l'homme et sur notre environnement. Cela fait 60 ans que nous veillons à cela et il est impératif de poursuivre ainsi.
Ainsi, la première priorité du CEA est de maîtriser, avec la plus grande rigueur, les risques inhérents aux installations nucléaires nécessaires à ses activités. Le centre CEA de Cadarache assure une surveillance systématique du site et de son environnement et un contrôle continu des rejets de ses installations. Ces mesures sont effectuées par le Service de protection contre les rayonnements ionisants (SPR), qui rend compte de leurs résultats aux autorités de tutelles en charge de la santé, de l'industrie et de l'environnement.
Comme tous les centres CEA, le centre CEA de Cadarache fait l'objet d'un programme de surveillance environnementale conforme aux prescriptions fixées par les arrêtés de rejet du centre, et approuvé par les Autorités de sûreté nucléaire (ASN).
Le plan de surveillance vise, à travers les différents prélèvements et analyses en différé et les mesures en continu enregistrées sur chaque station, à évaluer l'impact des activités du centre CEA de Cadarache sur son environnement.
Ce plan, commun à l'ensemble des installations du centre, s'articule autour de la surveillance :
- du milieu atmosphérique : les aérosols, les iodes, le tritium, les gaz, les retombées atmosphériques humides ;
- de l'exposition externe (irradiation) ;
- du milieu aquatique : les eaux superficielles en amont et en aval du CEA Cadarache, les eaux de ruissellement, les eaux souterraines, la faune (poissons) et la flore aquatiques et les sédiments ;
- du milieu terrestre : le sol, les indicateurs biologiques (végétaux bio-indicateurs, gibier si disponible), les produits de la chaîne alimentaire (lait, végétaux de consommation, vin, etc.).
Les différentes mesures effectuées au sein et autour du centre CEA de Cadarache ne présentent pas d'impact sur l'environnement supérieur aux ordres de grandeurs préconisés dans l'environnement naturel des départements environnants. Ainsi, l'impact global des rejets radiologiques du centre CEA de Cadarache, demeure inférieure à la limite de dose annuelle réglementaire admise pour le public (1 millisievert par an) et à la dose due à la radioactivité naturellement présente dans l'environnement (2,4 millisievert par an).