- Saccharose
Sucre que l'on extrait de la betterave ou de la canne à sucre. Sa molécule est constituée de la condensation de deux oses : le glucose et le fructose.
- Salle blanche
Salle, souvent destinée à la recherche scientifique, dont la température, l'humidité, la pression et la concentration en particules fines sont maintenus à un niveau précis (norme ISO 14644-1).
- Sarcome
- Cancer du tissu conjonctif (peau, os)
- Satellite
Corps solide gravitant autour d'une planète. La plupart des planètes de notre Système solaire possèdent des satellites naturels. Seules Mercure et Vénus en sont dépourvues. Depuis les débuts de l'exploration spatiale par les humains (1957) de nombreux objets dédiés à différentes missions ont été placés en orbite autour des planètes (sauf Uranus, Neptune et la planète naine Pluton) ou d'autres corps du Système solaire (Vesta et Cérès avec la sonde Dawn ou la comète Churyumov-Guerasimenko avec la sonde Rosetta). Un nombre croissant de tels satellites artificiels gravitent autour de la Terre.
- Saturation (chimie organique)
Les atomes entrant dans la composition des molécules organiques peuvent établir deux à deux des liaisons simples de type σ. On dit qu'il s'agit de liaisons saturées par opposition à la situation où ils établiraient des liaisons multiples (σ et π) qui sont dites insaturées. Par extension, une molécule ne comportant que des liaisons simples est dite saturée alors qu'une molécule qui comporte au moins une liaison double est dite insaturée.
- Saturation (solutions)
Lorsqu'on dissout un soluté dans un solvant, il arrive que l'on atteigne une concentration limite où la dissolution n'est plus possible. On dit alors qu'il y a saturation de la solution obtenue.
- Sauvage
Forme que prend un gène ou un allèle dans les organismes vivant dans la nature.
- Saveur
Caractéristique permettant de distinguer les quarks les uns des autres et les leptons entre eux. Il y a six saveurs de quarks : "up", "down", "strange", "charm", "bottom" et "top". Il y a trois saveurs de leptons et chacune regroupe deux leptons. Ce sont les saveurs "électron" (électron, neutrino électronique), "muon" (muon, neutrino muonique) et "tauon" (tauon, neutrino tauique). L'interaction faible peut modifier la saveur d'un quark, tout comme celle des leptons. De plus, les neutrinos changent spontanément de saveur dans un processus appelé "oscillation des neutrinos".
- Scintigraphie
Technique d'imagerie médicale qui consiste à administrer au patient un isotope radioactif d'un élément qui a une affinité particulière pour l'organe à explorer (par exemple de l'iode 123 pour la thyroïde ou le technétium 99m associé à des biphosphonates pour les os). Cet isotope émet un rayonnement qui, visualisé, renseigne sur d'éventuelles lésions.
- Section efficace
Surface attribuée à chaque type d'interaction entre une particule et une particule cible. Cette surface exprime la probabilité d'interaction entre les deux particules : elle représente l'encombrement fictif qu'aurait la cible pour le projectile s'il s'agissait d'un simple choc entre corps opaques l'un pour l'autre. Elle s'exprime en mètre carré. Cependant un sous-multiple est couramment utilisé : le barn. 1 barn = 10-24 cm2 = 10-28 m2.
- Semiconducteur
Matériau à structure covalente dont les électrons liants n'ont besoin que d'une faible agitation thermique pour se libérer. La conduction électrique s’y fait grâce à la mobilité des électrons libres ainsi que des trous laissés dans le réseau d’atomes après leur départ.
On modifie la conductivité des semiconducteurs en les dopant avec des atomes ayant une valence de plus ou de moins que les leurs. On obtient ainsi des semiconducteurs de type N (électrons mobiles majoritaires) ou de type P (trous mobiles majoritaires). L'association de tels semiconducteurs est à la base de toute l'électronique moderne.
- Sénescence
État dans lequel les cellules (à l'exception des cellules cancéreuses) entrent après un nombre limité de divisions cellulaires (vieillissement). Le principal mode de sénescence - la sénescence réplicative - est lié à la taille des télomères qui sont à l'extrémité des chromosomes.
- Séparation isotopique
Opération au cours de laquelle on s'efforce de séparer physiquement les différents isotopes d'un élément chimique. Cependant il est plus fréquent que l'on se contente d'enrichir un échantillon de cet élément en l'un de ces isotopes. C'est notamment le cas pour l'uranium dont l'isotope 235 est fissile. Les deux principales méthodes d'enrichissement sont l'ultracentrifugation et la diffusion gazeuse.
- Séquençage
En biochimie, le séquençage permet de déterminer l'ordre et la nature des composants (acides aminés, nucléotides ou monosaccharides) dont l'agencement linéaire constitue les molécules d'une protéine, d'un acide nucléique ou d'un polysaccharide.
En génétique, le séquençage revient à déterminer la suite de gènes se trouvant dans un chromosome donné ou même à inventorier le génome complet d'un organisme.
- Séquence
Ordre des nucléotides dans les macromolécules biologiques (ADN, ARN, protéines). Le séquençage est la détermination de cet ordre.
- Séquestration
Terme utilisé en particulier pour décrire l'immobilisation durable de dioxyde de carbone dans un puits de carbone.
On l'emploie aussi lorsqu'on piège une espèce chimique à l'aide d'une substance dont les molécules en fixent sélectivement les constituants (atomes ou ions) afin de les extraire du milieu où ils se trouvent mêlés à d'autres substances.
- Sérique
Relatif au sérum sanguin.
- Sérum
Liquide obtenu à partir du sang débarrassé de ses cellules et des protéines de la coagulation.
- SHM (Structural Health Monitoring)
Le contrôle santé des structures (SHM) consiste à intégrer des capteurs dans une structure pour suivre en temps réel son état de santé et anticiper ainsi les opérations de maintenance.
- Sievert
- Unité utilisée pour donner une évaluation de l'impact des rayonnements ionisants sur l'homme. La dose absorbée représente une énergie reçue par kilogramme. Elle s'exprime en Gray (1 Gy = 1 J/kg). Puis on multiplie cette dose par un facteur lié à la nature du rayonnement reçu pour calculer la dose équivalente. Elle s'exprime en Sievert (1 Sv = 1 J/kg). Enfin, on évalue la dose efficace en tenant compte de la sensibilité de chaque type de tissu atteint. Elle s'exprime également en Sievert.
- Signal
- On désigne aujourd'hui par signal le support physique d'un flux d'informations. La maîtrise des phénomènes ondulatoires, des vibrations des corps permet de transmettre des messages d'un bout à l'autre de la terre jusque dans l'espace et sur le sol d'une autre planète. La théorie qui traite le signal est nommé théorie du signal.
- Silicate
Un silicate est un sel combinant la silice SiO2 à d'autres oxydes métalliques.
- Silicium
Quatorzième élément de la classification périodique de Mendeleïev. C'est le deuxième constituant de l'écorce terrestre (25,7 %) après l'oxygène. On le trouve dans la silice et les silicates. Le silicium est un semiconducteur tétravalent appartenant à la famille du carbone et du germanium. Il est devenu très important depuis l'avènement de l'électronique.
- Silicium amorphe
Variété allotropique non cristallisée du silicium. Déposé en couche mince avec une épaisseur de l'ordre de 1 µm, il est utilisé dans la fabrication des cellules de panneaux solaires photovoltaïques.
- Silicium cristallin (c-Si)
Nom sous lequel sont regroupées les différentes formes cristallines du silicium. On distingue, les formes micro, mono, multi et polycristallines selon la taille des cristaux de silicium. Celle-ci dépend des processus d’obtention et des usages que l’on souhaite en faire.
- Silylation
- Modification d'une substance chimique par introduction d'un groupe "silyle", de formule générale R3Si–, dans sa molécule (R représente un groupe alkyle). Un des procédés de silylation consiste à éliminer un hydrogène labile à l'aide d'une base forte, comme le butyllithium, puis à faire agir le chlorure de triméthylsilyle.
- Simulation
- L'activité scientifique s'exerçait jadis suivant deux modes : théorie et expérimentation. Les dernières décennies ont vu la simulation numérique s'imposer comme une troisième approche dans la plupart des disciplines de la recherche et du développement, des plus fondamentales au plus proches finalités industrielles. La simulation est la reproduction sur ordinateur des phénomènes observables dans la nature, le temps et l'espace. Le triptyque modélisation simulation expérimentation s'affirme comme l'épine dorsale du processus de recherche et développement.
- Sismogramme
Enregistrement graphique des mesures fournies par un sismomètre
- Sismologie
- La sismologie est l'étude des phénomènes sismiques. Les séismes sont la résultante des forces et des mouvements physiques de la nature. La sismologie traite donc dans un cadre macroscopique de la résonance, des vibrations, des tremblements de terre, à l'origine des ondes, ondes dites sismiques.
- Site actif
- Région de la molécule d'une enzyme ou d'une protéine intervenant dans les réactions spécifiques auxquelles elles participent.
- Software Defined Network (SDN)
Système de gestion de réseau qui permet la programmabilité des fonctions réseau sous forme de services logiciels indépendants des composants matériels (par exemple des routeurs) et rend ainsi possible l’implémentation simple de services réseau innovants.
- SOI
"Silicon On Isolant" ou silicium sur isolant. Couche mince de silicium, allant de 50 nm à quelques µm d'épaisseur, déposée sur un isolant comme le saphir, la silice ou sur rien (Silicon On Nothing). Ce matériau est utilisé en particulier pour réaliser des transistors opérant à de hautes fréquences.
- Soleil
Étoile centrale du Système solaire. De type naine, il se situe à environ 26 000 années-lumière du centre de la Voie lactée. Composé de 75 % (en masse) d'hydrogène et de 25 % d'hélium, il a une masse de 1,99·1030 kg. Son diamètre est 109 fois plus grand que celui de la Terre. Il tourne sur lui-même à une vitesse dépendant de la latitude : sa période moyenne est de 27 jours. Formé, il y a 4,57 milliards d'années, il lui reste un peu plus de 5 milliards d'années avant de se transformer en une géante rouge. La Terre gravite autour de lui à une distance moyenne de 150 millions de kilomètres.
- Solide
État de la matière dans lequel les atomes ou molécules ont établi entre eux (elles) des liaisons permanentes. Selon les conditions de température et de pression dans lesquels un solide se trouve, différentes variétés allotropiques peuvent exister. La réaction des solides à des contraintes mécaniques diverses permettent de définir des propriétés telles que la dureté ou la ductilité.
- Soluté
Substance chimique destinée à être dissoute dans un solvant. Le résultat de la dissolution d'un soluté dans un solvant est une solution.
- Solution
Résultat de la dissolution d'un soluté dans un solvant. C’est une phase homogène où les atomes et molécules du soluté se retrouvent dispersés parmi les atomes ou molécules du solvant. On peut observer des solutions liquides ou solides.
- Solution aqueuse
Résultat de la dissolution d'un soluté dans l’eau. C’est une phase homogène où les atomes et molécules du soluté se retrouvent dispersés parmi les molécules d’eau. Celles-ci établissent des liaisons faibles avec leurs hôtes dont on dit alors qu’ils sont hydratés.
- Solvant
Substance ayant la propriété de pouvoir dissoudre d'autres corps. Il existe des solvants polaires (comme l'eau), dont les molécules sont polarisées, ou apolaires (comme la plupart des solvants organiques).
- Solvolyse
En chimie, réaction s'opérant au cours d'une solution, lorsque le solvant rompt certaines liaisons chimiques pour faire apparaître des espèces nouvelles. (source : universalis.fr)
- Sorption
Terme pouvant désigner l'absorption comme l'adsorption. Dans le premier cas, la substance absorbée s'incorpore dans le volume de la substance absorbante. De nombreux cas de figure correspondent à cette situation. Dans le second cas, les atomes ou molécules de la substance adsorbée se déposent à la surface du corps adsorbant (qui est alors en phase solide).
- Souche
- Ensemble d'individus présentant le même génotype.
- Source thermique
Corps, de capacité thermique extrêmement grande, dont la température ne varie pas lors de ses échanges avec d'autres systèmes. Une telle source peut être simulée à l'aide d'un thermostat. Une source thermique est uniquement définie par sa température.
- Spallation
Effet produit par une particule suffisamment accélérée (quelques GeV) sur un noyau atomique lourd. Celui-ci perd alors jusqu'à une trentaine de neutrons qui, convenablement ralentis, peuvent être utilisés de différentes façons. L'European Spallation Source (Lund, Suède) qui est en cours de construction utilisera une cible de tungstène et des protons de 1 à 3 GeV.
- Spéciation
Inventaire des différentes formes physico-chimiques sous lesquelles on peut trouver un élément dans un milieu donné en tenant compte des contraintes physiques ou chimiques imposées à ce milieu.
- Spectre
Inventaire des signaux recueillis par un dispositif dispersif tel qu'un prisme, un réseau ou l'aimant d'un spectromètre de masse. Il existe ainsi plusieurs types de spectres. On peut citer le spectre des ondes électromagnétiques contenant les ondes radio, les infrarouges, la lumière visible, les ultraviolets, les rayons X et gamma. On parle également de spectre lorsqu'on fait l'inventaire des énergies ou des masses que possèdent des particules provenant d'un dispositif donné. En RMN, la suite des ondes réémises par les molécules étudiées est également un spectre.
- Spectre électromagnétique
Terme regroupant l'ensemble des fréquences (ou des longueurs d'onde) des ondes électromagnétiques. Ce spectre est divisé en différentes bandes de fréquences qui distinguent ces ondes selon leur mode d'émission et/ou de réception. On a ainsi, en partant des petites fréquences (grandes longueurs d'onde), les ondes radio, les infrarouges, la lumière visible, les ultraviolets, les rayons X et les rayon gamma. Chacune de ces catégories est sous divisées en plages de fréquences distinguées par les usages autorisés par les technologies et les conventions internationales.
- Spectre neutronique
Distribution en énergie d'un flux de neutrons. La connaissance d'un tel spectre est un élément clé du contrôle des réactions en chaîne ayant lieu dans un réacteur nucléaire. C'est aussi une caractéristique d'une source de neutrons telle que l'European Spallation Source.
- Spectromètre de masse
Dispositif d'analyse des isotopes d'un élément, des molécules et fragments de molécules. Il est constitué d'une chambre d'ionisation, d'un compartiment d'accélération où les ions sont soumis à un champ électrique, et d'un secteur où règne un champ magnétique permettant de les dévier. Le point d'arrivée des ions étudiés donne directement une mesure de leur masse. Dans le cas de l'analyse des molécules organiques complexes, on démembre préalablement ces molécules en les bombardant avec des atomes d'argon et on analyse les fragments obtenus. Puis, par déduction, on reconstruit l'édifice initial.
- Spectrométrie
Production et étude de spectres. Ceux-ci sont, dans différents domaines, l’inventaire des constituants d’une source donnée. On produit ainsi des spectres en fréquences (ondes électromagnétiques), des spectres de masses (atomes ou molécules variées), des spectres d’énergie (énergies de particules ayant traversé un dispositif donné ou produites par un système donné).
- Spin
Imaginé en 1925 par Samuel Goudsmit et George Uhlenbeck afin d'interpréter différentes observations expérimentales, le spin est une propriété interne de tous les objets quantiques qui n'a pas d'équivalent en physique classique. Homogène à un moment cinétique, on en donne parfois une interprétation erronée en disant qu'il s'agit de la description quantique de la rotation de ces objets sur eux-mêmes. La valeur du spin des objets quantiques permet de les classer en deux grands groupes : les bosons de spin entier ou nul et les fermions de spin demi-entier.
- Spinelle
Structure métallique propre aux oxydes métalliques de formule générale (X2+)(Y3+)2(O2-)4. Dans ce cristal, les ions oxygène forment un réseau compact cubique à faces centrées, dont les cations divalents occupent les sites tétraédriques et les cations trivalents les sites octaédriques. C'est aussi le nom donné à un de ces oxydes : l'oxyde de magnésium et d'aluminium MgAl2O4.
- Stationnaire
Terme utilisé pour qualifier les installations fixes (piles à combustibles par exemple) par opposition à celles qui sont mobiles ou nomades.
- Stéroïde
Groupe de composés organiques dont la principale caractéristique réside dans le fait que leur molécule contient un arrangement de 17 atomes de carbone formant quatre cycles accolés. Le reste de la molécule est constitué d'une chaine de huit carbones attachée au cycle pentagonal. De nombreuses variantes de ce schéma de base donnent une centaine de molécules différentes telles que le cholestérol ou la testostérone. Ces molécules sont naturellement synthétisées dans les organismes vivants et certaines sont le produit de l'ingénierie chimique.
- Stochastique
Terme s'appliquant aux situations qui relèvent d'un traitement statistique lié à leur caractère aléatoire.
- Stockage
Mode de gestion des déchets nucléaires. Le stockage repose sur le principe de confinement spatial et temporel des déchets dont les différentes causes de toxicité justifient un tel traitement. En particulier le temps de décroissance radioactive est un facteur essentiel. On distingue le stockage en surface, qui concerne les déchets de faible et moyenne activité et à vie courte, le stockage en subsurface utilisé dans certains pays pour le même type de déchets et le stockage définitif en formation géologique profonde réservé aux déchets de haute activité et à vie longue.
- Stockage hyperbare
Stockage d'un gaz à une pression supérieure à la pression atmosphérique.
- Stœchiométrie
Terme désignant la façon dont on prend en compte les proportions par lesquelles les différentes substances chimiques (réactifs et produits) interviennent au cours d'une réaction chimique ou par lesquelles les différents éléments chimiques interviennent dans les formules chimiques brutes. La stœchiométrie prend surtout un sens à l'échelle macroscopique et en conserve un à l'échelle atomique si l'on fait abstraction des mécanismes réactionnels.
- Stress oxydant
Type d'agression des constituants d'une cellule vivante due à des agents oxygénés ou à des agents oxygénés et azotés. Ces agents sont essentiellement des peroxydes ou des radicaux libres.
- Stress oxydatif
Type d'agression des constituants d'une cellule vivante due à des agents oxygénés ou à des agents oxygénés et azotés. Ces agents sont essentiellement des peroxydes ou des radicaux libres.
- Substance
Terme couramment utilisé pour désigner un corps pur, c'est à dire un corps composé des mêmes atomes, des mêmes molécules, ou possédant une structure microscopique plus ou moins ordonnée et uniforme (solide amorphe, quasicristal ou cristal).
- Subsurface
Lieu d'implantation d'un entreposage ou d'un stockage de déchets nucléaires, situé à une profondeur de quelques dizaines de mètres, et protégé par un milieu naturel (par exemple situé à flanc de colline). Il se distingue d'un lieu situé en surface (protégé par un tumulus par exemple) où peut se faire un entreposage et d'un lieu en profondeur (typiquement 500 m) dans lequel le milieu géologique joue pleinement un rôle de barrière et où l'on peut organiser un stockage.
- Sulfonique
Se dit d'une substance chimique dont la molécule contient le groupe fonctionnel monovalent –SO3H appelé groupe sulfonique.
- Supercalculateur
Un supercalculateur est une machine de calcul fonctionnant selon une architecture massivement parallèle ; elle décompose les tâches à effectuer en milliers de sous-tâches.
Chacune d’elles est ensuite réalisée, de manière simultanée, par un processeur (unité de calcul). En agrégeant un grand nombre de processeurs, ce procédé permet d’atteindre de grandes puissances de calcul.
- Supercritique
Terme décrivant l'état d'un corps pur dont la température et/ou la pression est supérieure aux valeurs caractérisant le point critique de ce corps. Dans cet état, les propriétés physico-chimiques du corps pur sont différentes de ce qu'elles peuvent être à l'état vapeur ou à l'état liquide. C'est le cas en particulier pour le dioxyde de carbone et pour l'eau dont les propriétés supercritiques commencent à être utilisées dans l'industrie (chimie verte).
- Superfluide
État de la matière dans lequel un liquide perd toute viscosité et peut ainsi s'écouler sans dissipation d'énergie. Seuls l'hélium 4 (en dessous de 2,17 K) et l'hélium 3 (en dessous de 2 mK) peuvent se trouver dans cet état.
- Supernova
Épisode cataclysmique au cours duquel une étoile augmente son activité de façon explosive à la fin de son évolution. L'étoile devient alors brutalement aussi lumineuse qu'une galaxie puis son éclat décroît sur une durée allant de quelques semaines à quelques mois. Il existe plusieurs types de supernovas selon le scénario dont elles sont issues. Certaines (les supernovas thermonucléaires dites de type Ia) correspondent à une production d’énergie relativement constante de telle sorte que l'on peut s'en servir comme "chandelle standard" pour déterminer la distance des galaxies où elles ont eu lieu.
- Superposition d'états
Tout système quantique placé dans des conditions expérimentales bien définies peut se trouver dans différents états. Il peut également se trouver dans une superposition de ces états, être en partie dans l’état A et en partie dans l’état B. Si ce système est constitué de deux sous-systèmes ayant interagi, ils se trouvent dans un état commun constitué de la superposition de leurs états respectifs. On parle alors de l’intrication de ces états.
- Supersymétrie
Terme désignant l’extension du modèle standard de la physique proposée afin de résoudre la question de la masse du boson de Higgs. Dans ce cadre, chaque particule élémentaire aurait un équivalent supersymétrique dont la principale différence serait le spin. Ainsi à chaque boson du modèle actuel correspondrait un supersymétrique qui serait un fermion et réciproquement . Loin d'être aboutie, la théorie de la supersymétrie reste un bon candidat permettant la résolution des insuffisances du modèle standard.
- Supraconducteur
Nom masculin : Métal ou alliage dont la résistivité est nulle. Cette propriété apparaît pour certains matériaux en dessous d'une certaine température critique. Elle est due à l'interaction entre les électrons mobiles et le réseau cristallin du matériau. Ces électrons forment des paires, appelées paires de Cooper, qui se comportent comme des bosons (et non plus des fermions). Cet appariement a donc des conséquences essentielles sur le comportement de ces charges mobiles qui, sous cette forme, constituent une onde collective se propageant librement.
Adjectif : Qualifie les matériaux dont la résistivité est nulle.
- Sur(ré)générateur/sur(ré)génération
Se dit d'un réacteur nucléaire qui produit plus de combustible fissile qu'il n'en consomme. Les nouveaux noyaux fissiles sont créés à l'issue de la capture de neutrons de fission par des noyaux fertiles (non fissiles sous l'action de neutrons thermiques) après un certain nombre de désintégrations radioactives. Ce terme s'emploie quand le rapport de régénération est supérieur à 1.
- Symétrie
Concept clé de la physique. Elle apparaît dans les principes d’invariance des lois physiques par translation dans l’espace et le temps et par rotation. En physique quantique trois types de symétrie interviennent : la conjugaison de charge (inversion de signe), la parité (symétrie plan) et le renversement du temps. Les phénomènes physiques sont invariant par leur combinaison (CPT). Enfin, les éléments du modèle standard sont classés selon un groupe de symétrie [SU(3)] et la supersymétrie invoque le groupe SU(5). L’existence du boson de Higgs est, lui, lié à une brisure spontanée de symétrie.
- Synchrotron
Cyclotron permettant d'accélérer de particules jusqu'à des vitesses relativistes (voisines de celle de la lumière) et dans lequel il est nécessaire de synchroniser la fréquence de la tension accélératrice avec l'augmentation du champ magnétique de façon à les adapter à la vitesse acquise par les particules.
- Système
Terme désignant de façon générique l'objet d'étude des physiciens. Le système est ainsi constitué de certaines parties de l'univers dont il convient de préciser la nature et les limites. La désignation d'un système et, par défaut, de ce qui lui est extérieur, permet souvent l'application rigoureuse des lois de la physique.
- Système solaire
Ensemble des corps soumis à l'influence directe du Soleil. Il comprend le Soleil lui-même, 8 planètes, 5 planètes naines, les satellites des planètes et planètes naines qui en ont, de nombreux astéroïdes, des comètes, une ceinture de petits corps appelée "Ceinture de Kuiper" ainsi qu'un nuage constitué d'objets cométaires et appelé "Nuage d'Oort". On peut y inclure l'ensemble des particules (atomes ou poussières interplanétaires) qui sont soumises à la gravitation du Soleil ainsi qu'à son magnétisme. Il se situe à environ 26000 années-lumière du centre de la galaxie et en effectue un tour en 226 millions d'années.