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ÉNERGIES

Rien ne sert de surchauffer, il faut chauffer à point !


​Déterminer les températures minimales nécessaires au confort des usagers améliore les arbitrages d'énergie mis en œuvre sur un réseau de chaleur. Ainsi, il est possible d'augmenter la part d'énergies renouvelables et de baisser les émissions de CO2, de réduire les pertes thermiques ainsi que les coûts de combustibles. La méthode est actuellement testée en environnement virtuel.

Publié le 3 novembre 2015

​Parce qu'ils permettent de mixer différents types d'énergies (notamment renouvelables) et de récupérer la chaleur issue de l'incinération des déchets ménagers, les réseaux de chaleur ont un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique. Avec la CCIAG (opérateur de réseau de chaleur grenoblois), le Liten, institut de CEA Tech, œuvre pour améliorer la gestion de ces réseaux en maintenant la qualité de service aux usagers. « Notre stratégie est d'améliorer la maîtrise des températures à injecter sur le réseau, sans que cela nuise au confort des usagers, explique-t-on au Liten. Pour y parvenir, nous devons anticiper précisément les besoins en énergie en fonction des saisons et des moments de la journée, et tenir compte de la dynamique de propagation de la chaleur sur le réseau. »

Le laboratoire, qui a mis au point le logiciel de recueil et d'analyse des informations (capteurs de débit, de température…) et de contrôle des actionneurs (pompes, générateurs additionnels…), teste actuellement la méthode en environnement virtuel sur un simulateur numérique composé d'un échantillon représentatif de 26 consommateurs. Une phase de test en environnement réel prendra le relais en 2015/2016.

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