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Biomargin fait parler les biomarqueurs


​Pour anticiper le risque de rejet consécutif à une transplantation rénale, le projet Biomargin a identifié des signatures biologiques fiables et robustes. Elles aideront les médecins à prendre les meilleures décisions pour leurs patients.

Publié le 11 octobre 2018

​Le risque de rejet après une greffe de rein, traitement de choix pour l’insuffisance rénale au stade terminal, peut être prédit par l’analyse préalable de certains marqueurs biologiques. Le projet européen Biomargin, qui s’est terminé en 2018, avait pour objectif d’identifier et de valider des biomarqueurs pertinents afin d’évaluer le risque de survenue des trois types de rejets les plus fréquents : humoral, cellulaire, ou fibrose interstitielle et atrophie tubulaire.

Le List, institut de CEA Tech, est l’un des 13 partenaires impliqués dans ce projet. Ses chercheurs ont, dans un premier temps, analysé des données biologiques de divers types (ARN messagers, protéines, métabolites, lipides), provenant de prélèvements de biopsie, d’urine et de sang obtenus sur un panel de patients, données obtenues par différentes techniques de mesure. Leur étude a permis de sélectionner une dizaine de marqueurs d’intérêt parmi plusieurs milliers, et d’identifier des signatures biologiques originales permettant de prédire le risque de rejet en utilisant des modèles statistiques spécialement mis au point.

L’évaluation du pouvoir prédictif de ces marqueurs multi-omiques* a révélé de meilleures performances que celles obtenues avec des marqueurs isolés. Cette approche sera testée sur une cohorte de patients plus importante, pour peut-être à terme permettre aux médecins de prendre des décisions éclairées.

*pris par différentes types de mesure (transcriptomique, protéomique, metabolomique, lipidomique …)

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