Les
sondes à courants de Foucault (CF) sont classiquement utilisées pour détecter la
présence de défauts dans les pièces métalliques, de manière non invasive. Ces
méthodes de contrôle non destructif sont particulièrement adaptées à la vérification
des pièces dans les domaines automobile, aéronautique, ferroviaire, nucléaire, pétrochimique,
etc.
Les
chercheurs du List développent de longue date des sondes à capteurs magnéto-résistifs
(technologie GMR ou TMR), plus sensibles et présentant une meilleure résolution
spatiale que leurs homologues à bobine. Dans le cadre du projet européen IMAGIC,
ils ont optimisé les paramètres de sondes à l’aide de logiciels de simulation tels
que CIVA et évalué leurs performances en exploitant des maquettes comportant
des défauts-tests fournies par des industriels.
Objectifs : assurer la détection de très petits défauts surfaciques
(quelques centaines de µm), ainsi que des défauts profondément enterrés
(jusqu’à environ 10 millimètres).
Dans une
deuxième phase du projet, la réalisation de sondes multiéléments intégrant 32 capteurs
GMR présentant un pas inter élément optimisé à 120µm, a permis d’atteindre les
objectifs visés en termes de détection tout en assurant des temps de contrôle
réduits.