A l'heure actuelle, les patients en détresse respiratoire sévère sont contraints de vivre alités et branchés à un respirateur artificiel en permanence. Afin de leur permettre de sortir de leur chambre et de se déplacer dans l'hôpital une heure par jour, le projet ANR Bio-Art Lung ambitionne de mettre au point un poumon artificiel mobile. Dans le cadre de ce projet, les chercheurs du Liten ont travaillé sur la batterie destinée à alimenter le respirateur.
Pour allier légèreté et fiabilité sans faille, les équipes ont travaillé parallèlement sur la chimie des cellules et sur l'architecture du pack. En optant pour des matériaux innovants, elles sont parvenues à augmenter la densité d'énergie de la batterie, c'est-à-dire la quantité d'énergie transportable dans un format standard. En jouant astucieusement sur l'organisation des cellules dans le pack, elles s'affranchissent par ailleurs de la nécessité de doubler le pack pour garantir une continuité de service absolue.
L'association de la nouvelle chimie et de la nouvelle architecture devrait donc permettre par la suite de réduire de moitié le poids total de la batterie. Sans affecter sa fiabilité, ni ses performances.