Les données expérimentales et analytiques produites par ces outils technologiques constituent un matériau extrêmement riche pour générer de nouvelles hypothèses scientifiques et médicales, mais aussi pour guider les approches théoriques du fonctionnement cérébral et conduire à une meilleure compréhension des maladies neurodégénératives. Leur quantité est toutefois gigantesque ; les stocker et les analyser constitue le deuxième grand défi des neurosciences auquel doivent répondre les mathématiciens et les informaticiens, notamment grâce au Très grand centre de calcul (TGCC) du CEA à Bruyères-le-Châtel, qui abrite le supercalculateur Joliot-Curie.